“II y a des pays où les hommes politiques appellent au calme, et il y a la France“, développe, lapidaire, le Canard enchaîné, sur sa Une. Dans son édition du 1er mars, l’hebdomadaire revient sur les suites de l’affaire Fillon, qu’il a révélé. Depuis un mois, le quotidien du volatile n’est pas de tout repos. Pour le Canard enchaîné, […]
« II y a des pays où les hommes politiques appellent au calme, et il y a la France« , développe, lapidaire, le Canard enchaîné, sur sa Une. Dans son édition du 1er mars, l’hebdomadaire revient sur les suites de l’affaire Fillon, qu’il a révélé. Depuis un mois, le quotidien du volatile n’est pas de tout repos. Pour le Canard enchaîné, tout à commencé le 25 janvier dernier quand le journal a publié ces première révélations sur le Penelopegate.
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« Affreux gauchistes à la solde de l’Élysée »
Au départ, il y a les attaques de la classes politiques. « Quatre semaines que les journalistes, pour avoir pris les deux héros de la droite et de l’extrême-droite les mains dans le pot de confiture, sont devenus d’affreux gauchistes à la solde de l’Élysée, qui menacent rien de moins que la démocratie et la République. »
Quand le @canardenchaine reçoit des menaces de mort !
"Dernier avertissement, il n'y aura pas de survivants ! " #Fillon #Lepen pic.twitter.com/HbxdNSpaQ2— Et ça continue…🔎 (@zoomabus) March 1, 2017
Des mots qui font échos aux propos exprimés pas plus tard que ce mercredi matin par le candidat de la droite et du centre. Lors d’une conférence de presse où il a confirmé le maintien de sa candidature malgré sa future mise en examen, François Fillon a parlé « d’assassinat politique« . « C’est la présidentielle qu’on assassine« , a-t-il lancé.
Le @canardenchaine ce journal de #VieuxCuls manipulés au service de l’infâme pantin #Macron. Quelle déchéance. Besoin d’argent ?
— Lucie Desfleurs (@LDespls) 1 mars 2017
Les références à l’attentat contre Charlie Hebdo
Là où l’affaire change de nature, c’est qu’excités par les discours belliqueux de leurs champions, des sympathisants de droite s’attaquent aussi au journal. Et leurs mots sont durs, allant de « petite saloperie de canard » à « charognards gauchistes payés pour détruire le candidat de la droite« . La rédaction du Canard avoue aussi recevoir nombre de menaces de mort, entre les « vos jours son comptés » et les références à Charlie Hebdo.
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