Dans une interview à « TV Mag », le journaliste est revenu sur ses débuts à Europe 1, les mauvaises audiences, et les réajustements à opérer.
« Je me sens responsable d’un éventuel échec, mais aussi d’un éventuel succès si tout se passe, comme je l’espère, bien. » Patrick Cohen endosse la responsabilité. Ce jeudi 15 février, le matinalier d’Europe 1 s’est confié dans une interview accordée à TV Mag, où il revient notamment sur la chute historique de l’audience (-6,6% sur la période novembre-décembre 2017). Arrivé en grande pompe sur les ondes d’Europe 1 en septembre 2017 après des années à France Inter, il répond aux critiques : « Certains ont voulu présenter mon transfert comme une sorte de parachute doré. Or, il est évident qu’il y a surtout une prise de risque, un challenge à relever qui m’intéressait. ».
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Le journaliste a reconnu que la grille de la station devait encore subir quelques corrections. « La radio est une alchimie complexe », résume-t-il. « C’est une incarnation, une ambiance, une relation de confiance… Tout cela est long à construire. En renouvelant la grille, on a pu dérouter des auditeurs et faire quelques mauvais choix. »
« L’identité des radios est plus forte que l’identité de leurs animateurs »
Patrick Cohen se remet également en question : « J’ai peut-être reproduit ici mes réflexes d’anchorman de France Inter en étant un peu trop en retrait », a-t-il admis avant d’ajouter : « Nos réajustements de début janvier nous dynamisent. Je suis plus présent à l’antenne, notamment en présentant le journal de 8h. »
Sur les auditeurs qui ne l’ont pas suivi de France Inter à Europe 1, il répond : « L’identité des radios est plus forte que l’identité de leurs animateurs. Les auditeurs sont avant tout attachés à France Inter. Donc avant d’être séduit par Patrick Cohen sur Europe 1, il faut être déçu par France Inter. » Et conclut par : « Quitter la radio à laquelle on est fidèle pour une que l’on connait moins est très difficile. »
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