A chaque trimestres ses chiffres, et une conclusion se dessine : l’iPhone d’Apple est un phénomène financier et industriel. Son succès semble surprendre jusqu’à son concepteur.
Prudent ou optimiste, Apple s’était fixé pour objectif de dépasser les 10 millions d’iPhones vendus dans le monde et dans le courant de l’année 2008. Le lancement de la version 3G de la chose en juillet est un tel carton qu’Apple et son patron Steve Jobs semblent eux-mêmes ne pas en revenir : l’objet s’est d’ores et déjà vendu à 13 millions d’exemplaires -et il reste encore plus de deux mois avant la Saint-Sylvestre.
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L’iPhone est « trop important pour être ignoré » a même expliqué Jobs, lors d’une rare apparence à la conférence de presse financière du groupe pour le troisième trimestre. Et pour cause : le premier téléphone 100% Apple constitue désormais près de 40% des revenus de la firme, soit la rondelette somme de 5,8 milliards de dollars. Plus fort : à peine un an après le lancement de l’iPhone, Apple a dépassé ce trimestre son principal concurrent, RIM, le papa canadien du Blackberry, et rattrape à grandes enjambées, en termes de revenus, les deux plus gros acteurs du secteur de la téléphonie mobile, Nokia et Samsung. Quant à l’AppStore, c’est également du platine en barres pour Apple : plus de 220 millions d’applications ont été téléchargées depuis le lancement de la plateforme en juillet dernier. « Nous n’avions jamais vu ça dans notre carrière » a déclaré Jobs. Qui en connaît pourtant un rayon.
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