Si Germanwings, la compagnie du crash de l’A320 mardi 24 mars dans les Alpes françaises, n’a pas souhaité communiquer d’informations sur la vie privée des deux pilotes décédés, le tabloïd allemand Bild n’a pas pris les mêmes précautions. Un grave épisode dépressif en 2009 Ce matin, le journal allemand affirmait qu’Andreas Lubitz, le copilote suspecté par la […]
Si Germanwings, la compagnie du crash de l’A320 mardi 24 mars dans les Alpes françaises, n’a pas souhaité communiquer d’informations sur la vie privée des deux pilotes décédés, le tabloïd allemand Bild n’a pas pris les mêmes précautions.
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Un grave épisode dépressif en 2009
Ce matin, le journal allemand affirmait qu’Andreas Lubitz, le copilote suspecté par la justice français d’avoir volontairement engendré le crash, a traversé un « épisode dépressif lourd » en 2009. Il aurait ensuite suivi un traitement psychiatrique médical particulier et régulier, selon le quotidien allemand qui a eu accès aux documents de la LBA, l’autorité allemande qui supervise le transport aérien.
Lufthansa, qui abrite la filiale low-cost Germanwings, était au courant du dossier, rapporte Libération. Andreas Lubitz aurait ensuite repris et terminé sa formation, avant de commencer à piloter des Airbus A320 en 2013. Selon Bild, au moment de l’interruption de sa formation en 2009, le jeune homme souffrait « de dépressions et de crises d’angoisse ».
Le commandant de bord a tenté de forcer l’entrée du cockpit avec une hache
Un psychologue doit consulter ce vendredi les documents de la LBA. Ils seront ensuite remis aux autorités judiciaires allemandes puis aux enquêteurs français. Des perquisitions ont déjà eu lieu dans les deux domiciles d’Andreas Lubitz hier soir, en Allemagne.
Par ailleurs, Bild révèle que le commandant de l’Airbus A320, enfermé à l’extérieur du cockpit lorsque l’avion amorçait une descente sur les Alpes, aurait tenté de forcer la porte du poste de pilotage avec une hache qui se trouvait à bord de l’appareil.
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