L’Obs a publié jeudi une édifiante enquête sur les conditions de travail au sein d’Allociné, un des plus grands sites français spécialisé dans le traitement de l’actualité du cinéma et des séries.
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D’après les deux journalistes, qui citent plusieurs anciens cadres d’Allociné ainsi que des employés actuels de l’entreprise, les décisions prises par Webedia depuis son rachat d’Allociné en juillet 2013 sont au mieux incohérentes, et frôlent le harcèlement au pire.
Tout y passe : ordres « aberrants« , changements de bureaux constants, menaces de licenciement (lorsqu’un architecte web se plaint des insultes antisémites qui fleurissent sur le site jeuxvideo.com qui appartient à Webedia), stratégie web oppressante (« Notre rédacteur en chef, c’est Google », affirme le DG de Webedia Cédric Siré), départs en masse des cadres historiques d’Allociné, course au clic et au « buzz » sur le web et complaisance affichée envers certains films français comme Aladin ou les Tuches 2…
Dans la foulée, Cédric Siré a accordé une interview à l’Obs pour répondre à ces accusations :
« On a fait des choix très forts, stratégiques, majeurs, qui ont remis AlloCiné sur les bons rails. Je le pense. Et donc, c’est vrai, il y a des gens qui n’ont pas été d’accord avec nos choix et, effectivement, on a dû prendre des décisions parfois dures concernant ces gens. Ces décisions n’avaient qu’un seul objectif : rendre AlloCiné meilleur. »
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