Le dimanche 24 juillet, un réfugié syrien est mort dans une explosion, celle-ci faisant une douzaine de blessé, dont trois graves. L’engin explosif a été actionné par la seule victime, qui s’était vu refuser sa demande d’asile un an plus tôt. L’individu se dirigeait vers un festival de musique se déroulant à Ansbach, chef lieu d’un […]
Le dimanche 24 juillet, un réfugié syrien est mort dans une explosion, celle-ci faisant une douzaine de blessé, dont trois graves. L’engin explosif a été actionné par la seule victime, qui s’était vu refuser sa demande d’asile un an plus tôt. L’individu se dirigeait vers un festival de musique se déroulant à Ansbach, chef lieu d’un district de la Bavière, situé à 200 kilomètres au nord de Munich, mais s’en était vu refuser l’accès, faute de billet. Quand aux motivations ayant menées à cette action, rien n’est encore précisément établi, même si le ministre de l’intérieur du Land de Bavière a estimé dans une conférence de presse qu’il s’agissait là d’un « véritable attentat-suicide islamiste« .
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Une série de drames qui frappent le sud de l’Allemagne
C’est le quatrième acte de violence en Allemagne en moins d’une semaine dont on a pu penser un moment qu’il était lié de près ou de loin au terrorisme islamiste. En fin de semaine dernière le 22 juillet, déjà en Bavière, à Munich, un jeune Germano-Iranien avait ouvert le feu sur des clients d’un restaurant McDonald’s et des passants dans un centre commercial voisin. Neuf personnes sont mortes sous les tirs. Le tireur s’était ensuite suicidé. Il s’est avéré que le jeune homme était fasciné par le massacre perpétré par Anders Breivik en 2011 à Oslo et sur la presqu’île d’Utoya. La thèse d’un attentat lié au terrorisme islamiste a ainsi été écartée.
Le 18 juillet, un jeune homme de 17 ans, demandeur d’asile afghan, attaquait les passagers d’un train à Würzburg, ville qui se trouve tout au nord du Land de Bavière. Quatre personnes avaient alors été gravement blessées. Dans ce cas là, les revendications étaient claires, l’auteur de l’attaque ayant au préalable enregistré une vidéo expliquant dans laquelle il expliquait être un « soldat de l’Etat islamique » sur le point de « commettre une opération martyre en Allemagne ». L’individu a finalement été abattu par la police allemande.
Six jours plus tard, le 24 juillet, quelques heures avant l’explosion d’Ansbach, un homme de 21 ans a tué une femme et blessé deux autres personnes à Reutlingen, ville située dans le Land du Baden-Würtemberg, adjacent à la Bavière. Aucun élément ne permet ici de dire s’il s’agit d’un acte terroriste ou non, la police avançant plutôt l’hypothèse d’un crime passionnel. L’homme à l’origine de l’attaque, interpellé par la suite, s’est avéré être un demandeur d’asile syrien.
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