Hélène Frappat, autrice de “Trois femmes disparaissent”, sera ce lundi 19 juin à 19 h à la Maison de la Poésie. Elle rencontrera la réalisatrice Alice Diop pour parler de leurs thématiques communes et de leurs différentes approches de travail.
La romancière et critique de cinéma Hélène Frappat a sorti en début d’année son neuvième roman intitulé Trois femmes disparaissent. Pour ce livre qu’elle a porté pendant vingt ans, la “détective qui écrit des romans” enquête sur la place des femmes à Hollywood en tissant le destin tragique d’une lignée de stars, Tippi Hedren, Melanie Griffith et Dakota Johnson. Tippi a été victime de harcèlement par Hitchcock, Melanie a subi les vilenies de la profession tandis que Dakota n’est jamais sortie indemne de son personnage de femme soumise dans Cinquante nuances de Grey.
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La réalisatrice Alice Diop, membre du collectif 50/50 qui œuvre pour la parité, l’égalité et la diversité dans le cinéma, a signé depuis 2005 de nombreux documentaires. Dans Nous, la cinéaste s’interrogeait, en suivant la ligne du RER B, sur les conditions de vie des habitants des territoires périphériques. Son cinéma porte un regard sociologique et politique sur des figures d’émancipation et de sédition. Il a notamment été distingué lors de la Mostra de Venise 2022 par le Grand Prix du jury et le Prix du premier film pour sa première fiction, Saint Omer. Le film retrace le procès d’une mère qui, en 2013, avait laissé périr sa fille de 15 mois sur une plage de Berck-sur-Mer.
Cette rencontre animée par le journaliste Sylvain Bourmeau sera l’occasion pour ces deux artistes, qui ont déjà travaillé ensemble autour de la sortie de Saint Omer, de mettre au jour les échos et les points de rencontres dans leur travail.
Hélène Frappat et Alice Diop, rencontre animée par Sylvain Bourmeau, lundi 19 juin à 19 h à la Maison de la Poésie, Paris.
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