Pour la première fois en France, une municipalité, celle d’Alfortville, a décidé de mettre des logements à la disposition des jeunes homos, trans et bisexuels rejetés par leurs proches. Pour l’heure, des dizaines de jeunes en souffrance sont pris en charge par l’association de lutte contre l’homophobie le Refuge, qui s’occupe de leur trouver une solution d’hébergement provisoire sur Paris.
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Luc Carvounas, sénateur-maire (PS) d’Alfortville a signé hier une convention avec le Refuge et le Relais 94 pour mettre en place le dispositif. Quatre appartements de la ville sont d’ores et déjà prêts à les accueillir. Le Relais 94 se portera garant, tout en accompagnant les jeunes dans la gestion de leur budget et leurs demandes d’aides au logement. « Et au bout d’un an, si la réinsertion sociale et professionnelle se passe bien, le jeune pourra directement devenir détenteur du bail« , explique Nicolas Noguier, président du Refuge. En 2011, l’association a enregistré 479 nouvelles demandes de jeunes homos de 18 à 25 ans mis à la porte de chez eux alors qu’elle ne dispose que d’une quarantaine de places en France et d’une vingtaine en Ile-de-France.
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