Entendu par les juges d’instruction ce mercredi 20 mars, Alexandre Benalla a écopé d’une nouvelle mise en examen.
Les charges qui pèsent sur Alexandre Benalla s’alourdissent encore. Selon les informations du Parisien, l’ancien adjoint au chef de cabinet de l’Elysée vient d’être à nouveau mis en examen, pour « port sans motif légitime d’arme de catégorie B » ainsi que pour « violences volontaires en réunion », ce mercredi 20 mars.
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Les chefs d’accusations concernent avant tout deux affaires. Il y celle du fameux « selfie » pris pendant la campagne présidentielle de 2017 sur lequel le jeune homme pose avec une arme à la main. Interrogé à ce sujet par les juges d’instruction le 29 novembre dernier, Alexandre Benalla avait indiqué, très sérieusement, qu’il s’agissait d’un pistolet à eau. Un argument mis à mal par le travail d’investigation de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP).
Des gros soupçons sur la nature factice de l’arme
Interrogés, des membres du pole sécurité du chef de l’Etat présents ce soir-là ont émis de gros doutes quant au caractère factice de l’arme. En outre, les enquêteurs ont noté que Benalla avait fait plusieurs achats dans une armurerie quelques jours avant le selfie.
L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron est également mis en examen pour ses interpellations musclées du 1er mai 2018 au Jardin des plantes de Paris, quelques heures avant celle de la place de la Contrescarpe.
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