Vendredi 27 juillet, « Libération » a publié une nouvelle vidéo dans laquelle on aperçoit Alexandre Benalla et Vincent Crase intervenir trois heures avant la scène de la place de la Contrescarpe le 1er mai. Deux plaintes ont été adressées contre X ce jeudi au parquet de Paris.
Les accusations s’alourdissent. Ce vendredi 27 juillet Libération a publié une nouvelle vidéo dans laquelle apparaissent Alexandre Benalla et Vincent Crase, trois heures avant les heurts de la place de la Contrescarpe, à Paris, du 1er mai dernier. Ils ont interpellé un manifestant, qui a ensuite été arrêté et placé en garde à vue pour « violences contre personnes dépositaires de l’autorité publique avec arme » et relâché au bout de 48 heures, sans être poursuivis. Deux plaintes ont été adressées contre X ce jeudi au parquet de Paris.
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Sur les images filmées à l’aide d’un téléphone portable, on voit Alexandre Benalla accompagné de l’ancien membre de l’armée de l’Air et agent d’accueil de la République en marche, Vincent Crase. La scène se passe au Jardin des plantes, un groupe de manifestants tente de quitter le défilé du 1er mai lorsqu’il croise les deux hommes portant un brassard « Police » sur le bras, avec le major Philippe Mizerski. Vincent Crase leur ordonne de quitter les lieux et l’on entend ensuite une jeune femme hurler avant que la vidéo de ne se coupe.
« 007 » ?
Auprès de Libération, elle raconte avoir été plaquée contre un arbre avant qu’on lui exige d’effacer les images sur son téléphone. Son ami présent qui tente de calmer les policiers tombe à terre après une balayette et est menotté. « J’avais la face contre le sable, je n’ai pas vu la suite », détaille-t-il. Un témoin de la scène raconte à Libération que l’homme qui a plaqué la plaignante « avait les cheveux rasés ». « Une description qui pourrait donc correspondre à Vincent Crase », note le quotidien.
Deux plaintes déposées
« On n’a pas le droit de manifester en France le 1er mai ? », lance la jeune femme. « Non, t’as qu’à aller au Venezuela ou à Cuba », lui aurait-on répondu alors qu’elle a toujours le visage contre l’arbre. L’homme lui rend son téléphone après avoir effacé les images. Elle lui demande son numéro de matricule et il aurait répondu : « 007 ». Elle arrivera toutefois à récupérer les images effacées à l’aide d’un logiciel en rentrant chez elle.
Deux plaintes ont été adressées ce jeudi au parquet de Paris pour « violences volontaires en par personnes dépositaires de l’autorité publique en réunion », « usurpation de signes réservés à l’autorité publique aggravée par le fait qu’ils facilitent la commission d’un délit », « usurpation de fonctions », « atteinte à la liberté », « dégradation de biens », et « introduction frauduleuse dans un système de traitement de données ».
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