Selon les informations du Monde, la sécurité du président ne serait pas toujours assurée de la meilleure des façons, comme en témoigne un événement passé quasiment inaperçu: le 10 avril 2015, un coup de feu aurait été tiré au palais de l’Elysée. La raison ? Un officier chargé de la sécurité aurait fait tomber son pistolet, et […]
Selon les informations du Monde, la sécurité du président ne serait pas toujours assurée de la meilleure des façons, comme en témoigne un événement passé quasiment inaperçu: le 10 avril 2015, un coup de feu aurait été tiré au palais de l’Elysée. La raison ? Un officier chargé de la sécurité aurait fait tomber son pistolet, et appuyé sur la gâchette en tentant de le rattraper. Basé sur des témoignages anonymes de policiers et gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), l’article relate « les failles » et les « incohérences sécuritaires » de la sécurité du président.
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Le quotidien rapporte d’abord les choix surprenants en ce qui concerne le recrutement. Des hommes pas forcément qualifiés pour le travail, un autre « un peu porté sur la boisson », et un fonctionnaire « mis de côté pour des problèmes psychologiques, à qui on avait retiré son arme et qui a pourtant été réintégré ».
« Il est aux côtés du président alors qu’il est psychologiquement très fragile. Il lui arrive de quitter le dispositif car il n’arrive pas à gérer le stress. Il craque. »
En plus des recrutements douteux, les sources interrogées soulignent également des prises de risques inconsidérées : effectif et dispositif allégés, manque d’entraînement au tir, « absence de déminage systématique du véhicule présidentiel » ou encore, comme c’était le cas lors de la visite de François Hollande aux Antilles, « l’emploi de chauffeurs non habilités à la conduite rapide ». Quelque chose d’impensable selon un des fonctionnaires interrogés. « Si ce jour-là, on avait attaqué le président à la kalach, ils n’auraient pas su quoi faire »
Si ces allégations sont niées en bloc par la boss de la GSPR Sophie Hatt et par le ministère de l’Intérieur, les sources insistent sur le fait qu’elles souhaitent simplement l’amélioration de ce service. « Notre but est de nous approcher du risque zéro. Et là, on n’a pas tout mis en place pour que cela soit le cas, » confie l’un d’eux, se rappelant de janvier 2015, losque le président s’était rendu une heure après l’attentat de Charlie Hebdo, sur les lieux de la fusillade. « Nous avons amené le président dans un espace suicidaire. »
Mais selon les personnes interrogés, le président lui-même n’est pas étranger au problème. « Chirac n’était pas facile non plus, mais Hollande fait n’importe quoi. Il est assez difficile à sécuriser, » déplore l’un d’eux. Les sorties du président sont ainsi pointées du doigt, comme lorsqu’un paparazzi avait pu le photographier devant le domicile de Julie Gayet. Une conduite risqué selon un fonctionnaire. « C’était un appareil photo. Mais si ça avait été un fusil, c’était pareil. »
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