“Nous nous battons d’un côté contre le Front national, de l’autre contre le Parti socialiste, et pas contre mes compétiteurs”, lançait Alain Juppé en juin dernier aux membres des Jeunes avec Juppé. Seulement voilà, le maire de Bordeaux n’est pas non plus très tendre avec les membres de son camp. “Fillon c’est l’indécision” Dans Juppé […]
« Nous nous battons d’un côté contre le Front national, de l’autre contre le Parti socialiste, et pas contre mes compétiteurs », lançait Alain Juppé en juin dernier aux membres des Jeunes avec Juppé. Seulement voilà, le maire de Bordeaux n’est pas non plus très tendre avec les membres de son camp.
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« Fillon c’est l’indécision »
Dans Juppé le ressuscité, le documentaire qui sera diffusé sur France 3 lundi 3 octobre, le candidat à la primaire de la droite égratigne François Fillon, Bruno Le Maire, et Nicolas Sarkozy. « Fillon c’est le sérieux, c’est le calme, une forme de sang-froid, de réflexion », commence-t-il gentiment avant d’ajouter :
« De l’autre côté, Fillon c’est peut-être un peu l’indécision ou la difficulté à s’engager vraiment à a trancher vraiment. (…) Ce n’est pas que je ne l’aime pas mais c’est un peu une faiblisse chez lui, c’est sûr. Puis… Voilà… ne pas aller jusqu’au bout des choses. Je pense qu’il a fait, je l’ai déjà dit, une erreur majeure en restant à Matignon cinq ans et dès le lendemain de l’échec de la présidentielle d’expliquer que ce n’était pas ce qu’il fallait faire. Il l’a dit d’ailleurs pour son passage dans mon gouvernement, entre 95 et 97 – en plus gentiment, en expliquant que j’étais quand même un bon Premier ministre mais que quand même, on avait eu tout faux. Voilà. Je n’aime pas cette espèce de façon de jeter le bébé avec l’eau du bain. »
Juppé, le ressuscité : Fillon – lundi 3 octobre… par france3
C’est ensuite au tour de Bruno Le Maire d’en prendre pour son grade :
« Le Maire, il n’est pas moderne, contrairement à ce qu’il essaye de faire croire. Il a une façon assez classique et superficielle de voir les choses parfois, cette espèce d’ambition froide… On dit que je suis froid. Je crois qu’il l’est vraiment lui. »
Sarkozy : « l’excès », « la superficialité », « l’emballement »
L’ex-Premier ministre lâche enfin ses coups sur Nicolas Sarkozy qu’il présente comme « un ami d’une certaine manière », il lâche à Franz-Olivier Giesbert :
« Chez Sarkozy c’est facile, on voit tout de suite ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas. Ce qu’on aime, c’est cette énergie, cette façon de capter l’attention, et plus que l’attention, quand vous êtes en face à face avec lui, d’abord il vous touche, il vous prend physiquement et c’est difficile de résister. Je suis assez sensible à cette… ce n’est pas du charme… à cette puissance. Puis par ailleurs, il y a de l’autre côté l’excès, la superficialité, l’emballement, parfois un peu le simplisme sur certaines idées, bien sûr. »
Juppé, le ressuscité : Sarkozy – lundi 3… par france3
En réalité, cette rivalité avec Bruno Le Maire n’irait pas en s’arrangeant étant donné que le bruit court que l’ex-ministre de l’agriculture pourrait appeler à voter pour Nicolas Sarkozy s’il n’est pas au deuxième tour de la primaire.
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