Que devient Nicolas Sarkozy ? Alors que la gagnant de la primaire de la droite et du centre, François Fillon, est franchement ébranlé par le Penelopegate (l’affaire des salaires litigieux perçus par sa femme et deux de ses enfants), l’ex-président de la République savourerait un moment de grâce. D’après Le Parisien, le jour même de la première salve de révélations du Canard enchaîné, le clan Sarkozy organisait un petit-déjeuner près de l’Assemblée, le 25 janvier. L’objectif ? Faire une petite démonstration de force, alors que depuis l’élimination de leur champion, ils se sentent marginalisés. « L’idée c’est : on est loyal, mais on est organisé », précise un des participants.
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« Il n’a pas du tout décroché »
Et l’organisation s’est trouvée une raison de plus d’exister. Alors que plusieurs parlementaires LR mettent désormais en doute la capacité de François Fillon d’aller jusqu’au bout de l’élection présidentielle, et réclament parfois son retrait, les sarkozystes bichent. Pourtant, Nicolas Sarkozy lui-même n’a-t-il pas déclaré le soir de sa défaite qu’il aurait une vie « moins publique » ?
« Il n’a pas du tout décroché », reconnaît un sarkozyste. L’ancien président se satisferait même de ce retournement de situation, alors que François Fillon l’avait attaqué sur sa probité lors de la primaire en estimant qu’on n’imaginerait pas De Daulle mis en examen. « Et il dit quoi le Général, là ? », lancerait en petit comité Sarkozy. « Il glousse de plaisir », sourit même un visiteur de l’intéressé. « Il a toujours dit que Fillon n’était pas quelqu’un de franc », ajoute carrément un proche.
« Je pense qu’il se dit qu’il y a un petit trou de souris ».
Faut-il croire qu’une vengeance se profile à l’horizon à mesure que Fillon s’enlise ? D’après ses proches, Sarkozy pense en tout cas que Fillon ne pourra pas terminer sa campagne. Certains poussent donc une candidature de François Baroin en plan B, l’héritier tout désigné de Sarkozy. Mais d’autres entretiennent carrément la rumeur d’une possible candidature de Sarkozy lui-même. Sa garde rapprochée dément formellement : « Il a été battu, c’est fini ! » Un ténor proche de lui persiste : « Il ne l’exclut pas. Je pense qu’il se dit qu’il y a un petit trou de souris »…
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