Déjà sept ans que l’homme qui a assassiné toute sa famille a disparu…
Plus de sept ans après sa mystérieuse disparition, serait-on sur le point d’arrêter Xavier Dupont de Ligonnès ? Selon les informations de Ouest-France, plusieurs enquêteurs de la police judiciaire auraient encerclé un monastère de Roquebrune-sur-Argens ce mardi 9 janvier matin. Le père recherché pour avoir tué ses quatre enfants et sa femme en 2011 à Nantes, pourrait s’y trouver, leur a-t-on signalé. Afrique, Thaïlande, Argentine… Ce n’est pas le premier signalement fait à la police depuis sa disparition, puisque les enquêteurs en ont déjà traité plus de 1000, rappelle le quotidien.
Une piste prise au sérieux…
Cette fois-ci, l’homme aurait été aperçu dans le Var au début du mois de décembre. C’est d’ailleurs là que Xavier Dupont de Ligonnès avait été vu pour la dernière fois le 15 avril 2011, alors qu’il quittait un hôtel Formule 1, après avoir retiré un peu de liquide. L’homme venait de tuer tous les membres de sa famille et de les enterrer dans le jardin de la maison avant de tout nettoyer de fond en comble. A Roquebrune-sur-Argens, plusieurs témoins assurent avoir récemment reconnu le meurtrier à la messe du monastère Saint-Désert-des-Carmes.
Quelle différence avec les nombreuses alertes déjà reçues par la police auparavant ? “D’abord on connaît la dimension religieuse voire les accès mystiques de Xavier Dupont de Ligonnès. Et puis, dans ce monastère, les moines ont fait vœu de silence…”, rappelle Ouest-France. Plusieurs éléments qui poussent donc les enquêteurs à croire à une piste sérieuse.
Affaire de Ligonnès. La police intervient en ce moment dans un monastère du Var
On leur y a signalé la présence d’un homme qui ressemble beaucoup à Xavier Dupont de Ligonnès, le père recherché pour avoir exécuté sa famille, au printemps 2011, à Nantes. https://t.co/CnnQEZ235r pic.twitter.com/8P5zDP14kS
— Ouest-France (@OuestFrance) January 9, 2018
Mais au bout de plusieurs heures, les enquêteurs sont repartis, n’ayant pas trouvé l’homme dans le monastère… La piste était, une fois de plus, erronée.