Une action menée par trois Femen du haut du balcon d’une chambre de l’hôtel InterContinental Paris est venue perturber le discours du 1er mai de Marine Le Pen. Alors qu’elles mimaient le salut nazi, derrière de grandes banderoles sur lesquelles on pouvait lire “Heil Le Pen”, les militantes ont été évacuées de force par le service d’ordre […]
Une action menée par trois Femen du haut du balcon d’une chambre de l’hôtel InterContinental Paris est venue perturber le discours du 1er mai de Marine Le Pen. Alors qu’elles mimaient le salut nazi, derrière de grandes banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Heil Le Pen », les militantes ont été évacuées de force par le service d’ordre du FN.
Depuis, une question demeure: comment ce service d’ordre a-t-il pu pénétrer dans la chambre d’un particulier pour l’en sortir manu militari ?
Alors que les commentaires d’internautes surpris voire choqués pleuvent sur le site de voyageurs Trip Advisor, le directeur de l’hôtel Christophe Laure y répond systématiquement par un même message:
« Concernant les événements survenus le 1er mai, nous regrettons vivement la situation qui s’est produite. Les individus se sont introduits dans l’hôtel ainsi que dans une chambre en utilisant la force et ce malgré la présence de la police. L’Hôtel InterContinental Paris Le Grand est bien sûr contre toute forme de violence et sans aucune affiliation politique. Nous avons été victime d’événements imprévus et envisageons de dénoncer les faits. »
Pourtant, Rue89 souligne un couac dans la communication de l’hôtel, qui a donné une version légèrement différente à un internaute anglo-saxon. Cette fois-ci, Christophe Laure ne parle plus d’individus s’étant « introduits dans l’hôtel ainsi que dans une chambre en utilisant la force » mais accentue sur le fait que « la sécurité de l’hôtel a appelé la police et que les militantes ont été évacuées » avant de préciser:
« Une enquête est désormais en cours afin de déterminer comment les militantes ont eu accès à l’hôtel. »