Le 28 juillet dernier, Libération révélait qu’une jeune militante du parti accusait Aurane Reihanian d’agression sexuelle. Ce dernier refuse de quitter son poste et assure : “Je suis président.”
Pour lui, “la question ne se pose pas”. Jeudi 30 juillet, malgré l’enquête de Libération qui dévoilait mardi 28 juillet le témoignage d’une jeune militante LR l’accusant d’agression sexuelle, Aurane Reihanian, président des Jeunes LR, a assuré au Progrès, son refus de quitter son poste. “Je suis toujours président”, a-t-il notamment affirmé dans les colonnes du quotidien.
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Les faits présumés remontent à 2017 : ce proche de Laurent Wauquiez aurait dit à une jeune militante, après l’avoir embrassée de force et lui avoir mis la main aux fesses, “Toi, je vais te violer”, tout en lui agrippant le poignet. Si elle n’a pas porté plainte, une autre jeune femme, elle, l’a fait, accusant également le conseiller municipal de Bourg-en-Bresse d’agression sexuelle, laquelle aurait eu lieu en 2018. Comme le raconte Le Progrès, qui avait révélé cette plainte, une enquête préliminaire a été ouverte à ce propos en juin.
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Aurane Reihanian nie les faits
Dans une interview au journal Le Point, jeudi 30 juillet, le jeune président a nié les accusations à son égard, évoquant des “faits calomnieux”. Si ces accusations entachent l’image du parti, et qu’en interne, certain·es lui conseillent de quitter ses fonctions, il est impossible de le forcer à démissionner. Aurélien Pradié, secrétaire général Les Républicains a notamment déclaré sur FranceInfo, jeudi 30 juillet, avoir demandé à son collègue de se mettre en “retrait de la scène médiatique”, ajoutant auprès de Libé : “Afin d’assurer au mieux sa défense, dans le respect de la présomption d’innocence, et de préserver le mouvement jeune, Aurane Reihanian doit se mettre en retrait”, et ce, “jusqu’à la convocation d’une nouvelle élection des jeunes, après refonte des statuts”.
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