Quand on parle de discrimination à l’embauche, on pense souvent à l’âge, au sexe ou à la couleur de peau. Mais on oublie souvent un critère : l’apparence physique. Un rapport du défenseur des droits publié le 15 février révèle qu’elle serait le deuxième facteur de discrimination à l’emploi, derrière l’âge. Un tiers des personnes […]
Quand on parle de discrimination à l’embauche, on pense souvent à l’âge, au sexe ou à la couleur de peau. Mais on oublie souvent un critère : l’apparence physique. Un rapport du défenseur des droits publié le 15 février révèle qu’elle serait le deuxième facteur de discrimination à l’emploi, derrière l’âge. Un tiers des personnes interrogées par le défenseur des droits et l’Organisation Internationale du Travail estimant avoir été victimes de discrimination, affirment qu’elles n’ont pas été retenues à cause de leur physique. Cette proportion est plus importante chez les femmes que chez les hommes : elles sont deux fois plus nombreuses à affirmer avoir été discriminées sur leur apparence.
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Le surpoids et l’obésité sont plus particulièrement facteurs de discrimination. Selon l’étude, les femmes obèses seraient huit fois plus discriminées en raison de leur apparence physique que les femmes qui ont un indice de masse corporel normal.
Une discrimination difficile à prouver
Rappelons que la discrimination sur l’apparence physique est interdite par la loi. Mais, encore plus que la discrimination fondée sur l’âge, le sexe ou l’origine, elle est difficile à démontrer. L’employeur pourra toujours arguer qu’il n’a pas retenu un candidat parce que son profil ne correspondait pas aux qualités requises par le poste. Le ministre de l’économie Emmanuel Macron a annoncé le 12 février le lancement d’une grande campagne de « testing » avant la fin du premier trimestre pour mesurer l’ampleur des dicriminations à l’embauche.
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