Ce n’est pas vraiment une campagne pour les municipales qui part bien pour Benjamin Griveaux. L’hebdomadaire Le Point a publié, mercredi 17 juillet, à la veille du premier meeting du candidat LREM pour l’accession à la mairie de Paris, des propos peu amènes qu’il a tenu sur ses rivaux. Dès la publication de ceux-là, l’entourage … Continued
Ce n’est pas vraiment une campagne pour les municipales qui part bien pour Benjamin Griveaux. L’hebdomadaire Le Point a publié, mercredi 17 juillet, à la veille du premier meeting du candidat LREM pour l’accession à la mairie de Paris, des propos peu amènes qu’il a tenu sur ses rivaux. Dès la publication de ceux-là, l’entourage de l’ancien porte-parole du gouvernement a déclaré qu’il s’agissait d’une conversation privée.
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A écouter de plus près cette « conversation privée », on se rend compte tout d’abord que Benjamin Griveaux n’a jamais eu le moindre de doute quant à la validation de son investiture par LREM, bien qu’« il y a un abruti chaque jour qui dit qu’il veut être maire de Paris ». « Je sais exactement ce que l’on va faire et sur quel calendrier, mais ça, c’est entre le président et moi. (…) Tout cela est très réfléchi depuis le début. (…) Qui tient Bournazel (élu parisien, membre d’Agir, candidat pour 2020, ndlr) par les c… depuis le début, si ce n’est moi ? Pourquoi est-ce qu’on fait entrer (Franck) Riester (Agir) au gouvernement ? Pour tenir les mecs d’Agir, tout cela n’est pas le fruit du hasard ! »
“Il va se faire désosser”
Concernant l’un de ses plus sérieux concurrents, Cédric Villani, Benajmin Griveaux estime qu’« il n’a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosser ! » Il se montre encore plus virulent face à Hughes Renson : « c’est un fils de pute, on le sait depuis le premier jour ». Quant à son ancien collègue, au gouvernement, Mounir Mahjoubi : « bon… no comment », résume-t-il.
Selon l’AFP, « dès qu’il en a pris connaissance, il a appelé les personnes citées pour s’excuser auprès d’elles », son entourage estimant que « le sujet est clos ». Contactés par Franceinfo, Pierre-Yves Bournazel a confirmé que Benjamin Griveaux s’était bien excusé par téléphone et Mounir Mahjoubi a commenté : « J’ai lu ces propos, je ne sais pas s’ils sont vrais, avant d’ajouter : tout cela n’a aucune importance. L’heure est au rassemblement. En campagne, on dit des choses pas toujours agréables, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre ».
Réponse ce soir, avec le premier « rassemblement de campagne » de Benjamin Griveaux…
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