Petit tour du web des utilisations inattendues de l’iPad, un mois après son arrivée aux Etats-Unis.
Sauver la presse, développer l’édition numérique, généraliser l’usage des écrans tactiles… Mais non, vous n’avez rien compris. S’il y a autant de buzz autour de l’iPad, c’est qu’il s’agit d’un formidable couteau suisse aux capacités infinies. Quelques exemples de l’utilisation qu’en font les Américains déjà propriétaires de la chose, pour vous faire rêver avant sa sortie en France fin mai :
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Mixer lors de n’importe quelle soirée.
La DJette Rana June Sohbany se présente comme la première iPad DJ du monde. Un ou deux iPad avec les applis adéquates installées, des préamplis et des synthés format poche, et hop, tout ça dans le sac à dos pour aller cracher du Daft Punk sur les campus.
Inconvénient cependant, pointé par un DJ en commentaire sur Gizmodo.fr : le prix ridiculement haut par rapport aux capacités, la durée de vie de la batterie (d’autant que l’iPad ne peut être utilisé en charge), la réactivité du tactile par rapport aux vrais boutons des platines.
Universaliser l’informatique.
Des plus jeunes aux plus vieux, l’ordinateur est désormais à la portée de tout le monde, vraiment pour de vrai. Bon, avec moins de liberté que ne le voudraient les développeurs et ceux qui aiment avoir le contrôle de leur bécane, Apple étant arrivé au summum du gadget verrouillé et de la forteresse informatique. Mais rendez-vous compte, avec l’iPad, chaque être vivant peut s’initier en 2 secondes aux joies de l’Internet ou des jeux tactiles. Comme par exemple ce chat dont nous avait parlé la revue de web :
Se bourrer la gueule dans un bar vide.
Des créateurs d’applications se sont déjà penchés sur l’utilisation de l’iPad dans les bars et les restaurants, pouvant être utilisé pour gérer les commandes, faire payer les clients et les intégrer plus facilement dans le réseau social du lieu. De quoi faire monter l’ambiance :
Enrichir sa collection de doigts.
Une capacité étonnante, révélée par un voleur à l’arrachée dans un supermarché à Denver. Le vilain a réussi à chiper l’iPad d’un récent acheteur, qui s’est agrippé au sac le contenant au point d’y laisser des bouts de doigts, emportés avec la sangle du sac en question. Miam. Ci-dessous un reportage, avec des images d’une caméra de surveillance.
Être un pervers dans la rue, dans le métro… Tout le temps. Partout.
Même si Steve Jobs nous avait averti que pour mater du porno, il fallait plutôt investir dans le concurrent Android, il sera bel et bien possible d’afficher des pages tripleX sur l’iPad. Des sites comme Pinkvisual (fier de son slogan « We innovate, you masturbate ») ont déjà créé une version optimisée de leur portail (attention y a de la fesse NSFW derrière ce lien). Crunchgear a même concocté un petit guide pour se faire plaisir n’importe où en toute sécurité, pointant sur des kits pour rendre l’iPad waterproof ou éviter que votre entourage ne se rende compte de ce que vous regardez. On attend de voir ce que donneront ces sites adaptés au tactile…
Développer ses pulsions (affectives ou destructrices).
Un peu comme si l’iPad était un nouvel animal de compagnie, qu’il faut d’abord bichonner avec soin. Certains l’ont déjà emmené chez le docteur, tandis que d’autres l’ont tatoué au laser. Mais ce qui est pratique, par rapport aux vrais zanimos, c’est qu’on peut s’en débarrasser facilement, à coup de mixer ou de batte de base-ball quand ça énerve trop.
Changer la coupe de nos vêtements.
L’iPad devrait redéfinir les standards du jean. Et ce ne sera pas trop tôt.
S’en servir pendant les règles ?
A première vue, ça semble délicat. Mais la blague parcourt le web depuis longtemps, « Pad » signifiant (entre autres) « tampon » et « serviette hygiénique ». Du détournement publicitaire jusqu’à la série Mad Men (voir ci-dessous), on imaginait dès 2006 l’iPad comme un iPod en forme de tampon, sans savoir que sortirait une tablette à ce nom.
Maintenant que la blague est devenue réalité, certaines s’insurgent de ce mauvais goût et suspectent une absence totale de représentation féminine parmi l’équipe marketing d’Apple (voir aussi ce coup de gueule d’une journaliste de MSNBC). D’autres rivalisent d’imagination pour détourner les slogans : « Crampes inconfortables et maux d’estomacs ? On a une application pour ça. »
Conserver nos stéréotypes.
Finalement, la clé du succès de l’iPad ne sera peut-être pas dans l’innovation, mais dans son adaptation au style de vie de Miss et Mister Toutlemonde. Car grâce à lui on pourra mieux faire sa demande en mariage avant de fonder son foyer, où Madame optimisera le temps qu’elle passe en cuisine, tandis que Monsieur regardera plus facilement la télé, après être rentré du boulot au volant de son gros 4×4 en matant des blondes en train de danser :
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Convaincus ?
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