“L’erreur catastrophique de [Angela] Merkel” sur les migrants, l’Otan “obsolète” et le Brexit, un “succès”. A quelques jours de sa prise officielle de fonction comme 45e président des États-Unis, Donald Trump a donné, lundi 16 janvier, une interview hallucinante à deux médias européens de tendance conservatrice, The Times et Bild. C’est la chancelière allemande qui […]
« L’erreur catastrophique de [Angela] Merkel » sur les migrants, l’Otan « obsolète » et le Brexit, un « succès ». A quelques jours de sa prise officielle de fonction comme 45e président des États-Unis, Donald Trump a donné, lundi 16 janvier, une interview hallucinante à deux médias européens de tendance conservatrice, The Times et Bild.
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C’est la chancelière allemande qui se retrouve la première dans le viseur du futur homme le plus puissant de la planète. « Je pense qu’elle a fait une erreur catastrophique en accueillant tous ces migrants illégaux », a-t-il commenté, en faisant référence à l’attentat du 12 décembre dernier à Berlin, qui a coûté la vie à 12 personnes. Selon lui, l’Allemagne aurait mieux fait de militer pour des zones d’exclusion aérienne en Syrie pour protéger la population des bombardements, rapporte Franceinfo.
« Combien de Chevrolet avez-vous en Allemagne ? »
Par ailleurs, Trump n’a pas caché son amour pour l’Allemagne ou plutôt pour ses voitures :
« L’Allemagne est un pays génial, un grand pays producteur. Quand on va sur la Avenue [à New York], on voit que tout le monde a une Mercedes garée devant chez lui, pas vrai ? Or le fait est que vous [les Allemands] êtes très injustes avec les États-Unis. Combien de Chevrolet avez-vous en Allemagne ? Pas beaucoup, peut-être aucune, dehors on n’en voit pas une seule. Ça doit marcher dans les deux sens. Moi je veux que ça soit juste. (…) Vous pouvez fabriquer des voitures pour les États-Unis, mais vous devrez payer 35 % de taxes sur chaque voiture qui entre aux États-Unis. »
Enfin, il aime aussi l’Allemagne pour les Allemands :
« Je suis très fier de l’Allemagne, et l’Allemagne est quelque chose de très particulier. (…) J’aime l’ordre. J’aime quand les choses sont bien rangées. Les Allemands sont connus pour ça, et moi aussi. Et j’aime aussi la force. »
L’Otan « obsolète »
L’organisation du traité de l’Atlantique Nord ne satisfait guère Donald Trump. « J’ai dit, il y a longtemps, que l’Otan avait des problèmes. En premier lieu qu’elle était obsolète parce qu’elle a été conçue il y a des années et des années et parce qu’elle ne s’est pas occupée du terrorisme. (…) En deuxième lieu, les pays (membres) ne payent pas ce qu’ils devraient. » Donald Trump fustige ici le fait que, aucun pays membre quasiment, n’atteint 2 % de leur PIB pour les dépenses militaires.
Le Brexit, « un succès »
« Vous regardez l’Union européenne (…) c’est en gros un instrument pour l’Allemagne. C’est la raison pour laquelle je pense que le Royaume-Uni a eu bien raison d’en sortir. » Donald Trump voit décidément l’Allemagne d’un très mauvais œil et voit dans le Brexit une occasion inespérée de nouer des contacts privilégiés économiquement avec le Royaume-Uni, qui reste l’une des plus importantes puissances économiques d’Europe.
Mais Trump voit plus loin à l’Est. Dans cette interview, il a ouvert la porte à des discussions avec la Russie, en rupture totale avec la politique de son prédécesseur Barack Obama. « Voyons si nous pouvons faire de bons accords avec la Russie. Je pense que l’armement nucléaire doit être très sensiblement réduit, ça en fait partie », a-t-il déclaré.
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