Ce mardi 28 juin, la députée Marie-Charlotte Garin a fait ses débuts à l’Assemblée nationale en portant la robe blanche à fleurs bleues qui avait valu à Cécile Duflot sifflets et remarques sexistes. Une robe “plus politique que symbolique” selon l’intéressée.
C’était en 2012 : Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires du gouvernement de François Hollande, s’était rendue dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale vêtue d’une simple robe blanche à fleurs bleues. Au moment de prendre la parole, elle s’était retrouvée assaillie de commentaires sexistes et de sifflets. En 2016, la robe apparaissait dans une exposition du musée des Arts décoratifs consacrée aux vêtements ayant fait scandale.
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Une robe politique
Ce mardi 28 juin, la plus jeune députée écologiste de l’Assemblée nationale, Marie-Charlotte Garin, s’est présentée à l’Assemblée portant cette même robe. “Cette robe montre que violences sexistes et sexuelles ne s’arrêtent pas aux porte de l’hémicycle et que ça va être notre responsabilité et notre combat, aux élu·es féministes, de défendre un hémicycle respectueux de toutes et tous et défendre la lutte pour le droit des femmes […]”, a expliqué la députée.
Un symbole fort et profondément ancré dans l’actualité, à l’heure où plusieurs ministres du gouvernement d’Élisabeth Borne ont été accusés d’agressions sexuelles. “On attend la réaction de madame Borne sur la plainte qui a été déposée lundi contre monsieur Abad. Notre appel est clair : monsieur Abad , s’il est mis en cause dans une affaire d’agression sexuelle, doit démissionner”, affirme Marie-Charlotte Garin.
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