A Béziers, la ville de Robert Ménard, tout le monde ne partage pas la politique du maire d’extrême droite. En particulier ses choix de communication. Citoyen biterrois, Christophe Huc a décidé de lancer une campagne de boycott du journal municipal via… un autocollant. Á coller sur sa boîte aux lettres, il permettra à ceux qui le […]
A Béziers, la ville de Robert Ménard, tout le monde ne partage pas la politique du maire d’extrême droite. En particulier ses choix de communication. Citoyen biterrois, Christophe Huc a décidé de lancer une campagne de boycott du journal municipal via… un autocollant. Á coller sur sa boîte aux lettres, il permettra à ceux qui le souhaitent de ne plus recevoir le magazine communal.
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Alors que le maire de #Béziers insulte la presse locale, des Biterrois s’en prennent au journal municipal #Hérault pic.twitter.com/NUzVQXWSqV
— FRANCOIS BARRERE (@FB_Midilibre) 26 Mai 2015
Avec un logo en forme de papier toilette, Christophe Huc a voulu jouer la carte de la satire pour exprimer son désaccord. Dans les colonnes de Midi Libre, le Biterrois déplore la façon dont les sujets sont traités :
« À l’origine c’est un journal d’informations et là, actuellement, il stigmatise une partie de la population et oppose les autres… Il ramène le débat à un niveau plus national que local et on ne veut pas de cela. »
Dans les inrocks, nous avions donné l’exemple d’un portrait d’Anne Peichert, publié dans le journal biterrois. L’interprète de Louane Emera dans La famille Bélier (7 millions de spectateurs) y est présentée comme une « Lolita de souche ». Christophe Huc n’en est pas à sa premier critique de la politique du maire de Béziers. Il est à l’origine d’une page de discussion libre sur Facebook : « Béziers, quel passé ! Mais quel avenir ? », version 3. Un lieu d’échange qu’il veut garder apolitique. « Nous sommes parfois pris pour des anti-Ménard, mais ce n’est pas du tout ça. Je ne remets nullement en cause sa légitimité », précise-t-il dans Midi Libre. Le Biterrois juge son initiative « avant-tout citoyenne et symbolique » et cherche simplement à exprimer son opinion.
« Nous avons le droit, en étant Biterrois et contribuables, de refuser un bulletin qu’on nous impose à l’heure actuelle sous une forme qui ne nous convient pas. »
Les autocollants devraient être disponibles dans la semaine. Près d’une centaine de tirages est prévue à 2 € pièce. Les bénéfices seront reversés à une œuvre caritative locale.
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