Une robe qui recharge vos smartphones, la haute-couture au service du Black Power, une histoire complète des sous-vêtements… Voici ce que l’on trouve parmi les cinq meilleurs expos Style de l’été à l’international.
Undressed : A brief history of underwear
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Slips, corsets, soutiens-gorges, vêtements thermiques, boxers… Aucun sous-vêtement n’est passé à la trappe au musée V&A de Londres, lequel consacre la plus importante exposition jamais réalisée sur le sujet. Qu’il soit masculin ou féminin, destiné à l’hygiène ou à tenir chaud, accessoire de charme ou encore objet utile aux femmes enceintes, aucun aspect du sous-vêtement n’est éludé. Les curateurs se sont même amusés à montrer certains parallélismes dans l’histoire de la mode. Ainsi, le corset S-bend du début du 20ème siècle sculpte une silhouette étonnamment similaire avec celle que Kim Kardashian a rendu populaire. Autre fun fact glané sur place, saviez-vous que jusqu’au début du 19ème siècle, les femmes de portaient pas de culotte ?
Jusqu’au 17 mars 2017 au V&A museum, Londres
#Techstyle : la high-tech au service du style
Alors qu’au même moment à New York une exposition explore la relation entre la main de l’homme et la machine dans la création de mode, le musée de Boston présente les possibilités offertes aux designers par les nouvelles technologies. De la robe solaire capable de recharger votre smartphone, aux capes de cuir changeant de couleur au gré du vent, de la lumière et de la chaleur, en passant par les vêtements imprimés en 3D aux motifs tracés au laser, les potentialités paraissent sans limite. 32 designers sont exposés : des pointures tels que Alexander Mcqueen ou Iris Van Herpen. Et si vous ne pouvez pas vous rendre à Boston avant le 10 juillet, participez à l’événement en tweetant avec le hashtag #TweetTheDress, afin de voir votre post apparaitre sur une robe écran trônant parmi les oeuvres exposées.
Jusqu’au 10 juillet, au Museum of Fine Arts, Boston
Utopie et contre-culture
Toute l’année, la Somerset House de Londres célèbre le 500ème anniversaire de l’oeuvre phare de Thomas More, le roman poltique Utopie. Pendant l’été, une exposition sera dédiée à la manière dont la contre-culture s’est manifesté au 21ème siècle. A travers la photographie et la mode, l’art et le spectacle, esthétique et politique sont inextricablement liés au sein des mouvements contre-culturels londoniens qui ont fleuri de 2000 à nos jours.
Du 4 juillet au 29 aout, Somerset House, Londres
« Inspiring Beauty : 50 years of Ebony Fashion Fair » : la haute-couture pour l’empowerment des Afro-américains
De 1958 à 2009, un show annuel s’arrêtait de ville en ville aux Etats-Unis, dans le but de rendre accessible la haute-couture et le prêt à porter à la communauté afro-américaine. Baptisé Ebony Fashion Fair, l’événement faisait défiler des modèles black dans des robes de créateurs venus d’Europe, tels que Yves Saint- Laurent, Jean-Paul Gauthier, Paco Rabanne, Givenchy, Valentino, etc. Le décès de sa fondatrice Eunice Johnson en 2010 a mis fin au festival, mais depuis 2013, une exposition lui rendant hommage est organisé chaque année dans une ville américaine. Cet été, rendez-vous dans l’Etat de Washington.
Jusqu’au 14 aout, au Bellevue Arts Museum, Bellevue
Energy Flash, l’expo sur la culture rave
Autonomie, liberté, technologie, créativité. C’est à travers ces piliers que Energy Flash met à l’honneur le dernier mouvement de la jeunesse européenne du XXème siècle. De la seconde moitié des années 80 à la fin des années 90, les rave parties ont migré de leurs épicentres britanniques, belges et allemands pour écumer dans tout le Vieux Continent. Plus qu’une simple tendance artistique, ces « espaces temporaires autonomes » ont relevé d’un véritable courant politique. En marge du libéralisme comme des institutions publiques, cantonnés à l’illégalité, les ravers ont rêvé sous excta d’une utopie de l’instant présent, une communion des corps et des esprits quelque soit l’origine ethnique ou sociale, rendue possible par la musique électronique. Qu’une exposition consacre une rétrospective à la culture rave est le signe de la reconnaissance de sa légitimité.
Jusqu’au 24 septembre au musée d’Art Contemporain d’Anvers
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