2010, l’année de l’autonomie. Oui, mais pour quoi faire ?
2010, c’est le retour des centristes autonomes. Rendus malgré eux à leur liberté en étant largement débarqués du gouvernement lors du remaniement de novembre, ils errent et hésitent entre allégeance critique envers Nicolas Sarkozy et autonomie.
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Mais une autonomie pour quoi faire ? Avec qui ?
Nicolas Sarkozy a-t-il besoin d’un candidat de centre-droit en 2012 pour rameuter l’électorat modéré déboussolé par l’été sécuritaire et le style présidentiel qui décidément ne passe pas auprès d’eux ? Jean-Louis Borloo est-il prêt à jouer les rabatteurs pour un chef de l’Etat qui n’a pas pu le nommer à Matignon ?
Et si les centristes se trouvaient tout simplement incapables de répondre à ces questions.
Après tout, eux aussi ont besoin de savoir ce que va décider Dominique Strauss-Kahn (candidat ou pas) pour établir leur stratégie. Le centriste 2010 est entre deux eaux, bref dans son état normal.
Thomas Legrand
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