Au cœur de boboland, une pâtisserie redonne au sablé ses lettres de noblesse.
Après dix ans dans la banque d’affaires, Fiona Leluc est passée… au sablé. Qu’elle décline sous toutes ses formes dans son adorable pâtisserie Bontemps ouverte début février dans le IIIe arrondissement de Paris. “Je faisais les plus jolis Powerpoint, mais ça avait ses limites”, s’amuse la jeune femme qui a ainsi renoué avec l’ADN familial, notamment son père, à la tête d’une institution parisienne de la gastronomie libanaise depuis les années 20, Al-Ajami : “Le sablé à la confiture d’abricot que je mangeais enfant à Beyrouth, c’est ma madeleine de Proust.”
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Pour sa recette de sablé tendre et friable, elle est aussi allée chercher du côté de la Bretagne. Le Paris-Brest lui a inspiré son crémeux praliné, qu’on jurerait de porcelaine tout comme le lemon curd, la gelée d’orange sanguine ou de pamplemousse rose qu’on a tôt fait de dévorer. Tout est préparé sur place, et Fiona Leluc gère d’une main de maître son labo avec l’aide d’une pâtissière ayant passée six ans chez Pierre Hermé. Le sablé serait-il le nouveau macaron ?
pâtisserie Bontemps 57, rue de Bretagne, Paris IIIe
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