Quand on a grandi (à regret) entre puys volcaniques et usines de pneumatiques, la vraie vie est chimérique et lointaine c’est en se faufilant dans l’intimité de disques inusables qu’on la devine. De saisons rêveuses passées à explorer les refrains mirobolants d’Automatic for the people, à passer au tamis les eaux aurifères de The […]
Quand on a grandi (à regret) entre puys volcaniques et usines de pneumatiques, la vraie vie est chimérique et lointaine c’est en se faufilant dans l’intimité de disques inusables qu’on la devine. De saisons rêveuses passées à explorer les refrains mirobolants d’Automatic for the people, à passer au tamis les eaux aurifères de The Queen is dead, les Auvergnats de Karma Antica ont ramené de chatoyants trésors. Sous le panache d’une voix à l’aplomb irrésistible, les textes baignent dans un humour en clair-obscur longuement infusé chez les Smiths (Daisy the cow) ; les compositions, dessinées d’un trait assuré, cachent des bonheurs d’écriture rarement rencontrés si loin de Manchester ou Athens. Cette impeccable rhétorique n’étouffe jamais l’émotion Leave up for now clôt Treasures sur un séduisant songe de fraîcheur nostalgique, cousin racé du Farewell reel de Patti Smith.
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