L’ACID est la dernière section parallèle à avoir annoncé sa sélection avant le début des festivités cannoises, le mois prochain.
L’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) a dévoilé à son tour sa sélection de films pour 2015. Au programme, 9 films : 5 premiers et 3 seconds longs métrages, 6 films de fiction pour 3 documentaires. 7 films sur 9 sont encore sans distributeur: depuis 1993, le but de l’ACID est de faire découvrir ces films, le plus souvent en première mondiale ou internationale, et de profiter de cette exposition pour aider la distribution commerciale.
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Par ailleurs, la plupart des films sélectionnés sont des productions ou des co-productions françaises; seul The Grief of Others de Patrick Wang – second film du cinéaste après le très réussi In The Family, est une production américaine. On espère, par ailleurs, que ce second film trouvera plus facilement un distributeur que son prédécesseur, qui avait mis près de trois ans à être distribué en France.
Les films sélectionnés à l’ACID se donnent toujours pour mission d’observer l’état du monde, le rêver, l’interroger, le déplorer, le préfigurer, l’imaginer… Politique, poétique, scientifique, réflexif et sensible; définitivement divers et varié, le cru 2015 risque de nous réserver de bonnes surprises. Une autre bonne surprise est l’amélioration des conditions de projection pour le prochain Festival. Toujours au cinéma Les Arcades, les films seront projetés, pour la première fois en simultané dans deux salles différentes, afin d’en faire bénéficier le plus grand nombre.
La sélection
Cosmodrama de Philippe Fernandez, avec Jackie Berroyer, l’histoire de scientifiques perdus dans un vaisseau spatial, lancé dans l’Univers.
Crache cœur de Julia Kowalski (France/Pologne), sur une jeune fille, Rose, qui s’immisce dans la vie d’un ouvrier polonais à la recherche de son fils.
De l’ombre il y a de Nathan Nicholovitch, l’histoire d’un travesti de Phnom Penh qui se retrouve face à une paternité soudaine lorsqu’il rencontre une enfant prostituée.
Gaz de France de Benoit Forgeard, avec Philippe Katerine, qui se passe dans la France de 2020, et traite d’une réunion secrète tenue à l’Elysée afin de faire remonter la cote du président du moment, dénommé Bird.
Je suis le peuple d’Anna Roussillon, l’histoire d’un paysan egyptien, Farraj, qui suit et analyse les évènements politiques révolutionnaires qui secouent son pays.
Pauline s’arrache d’Emilie Brisavoine, un conte de fées étrange avec un roi qui porte des talons, une reine qui court après le temps perdu et leurs héritiers qui se rebellent.
The Grief of Others de Patrick Wang (Etats-Unis), l’histoire d’une famille endeuillée – décidément un thème qui semble cher à Patrick Wang, qui trouve dans l’arrivée d’une jeune femme un réconfort inattendu.
La Vanité de Lionel Baier (Suisse/France), sur un homme malade et suicidaire qui comprend lors de sa dernière nuit sur terre qu’il est plus compliqué qu’il n’y parait de la quitter.
Volta a Terra [(Be)Longing] de João Pedro Plácido (Portugal/France/Suisse), l’histoire d’un berger portugais qui rêve du grand amour.
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