Débat houleux d’après-concert, entre supporters d’Echobelly et adversaires coriaces de leur rock trop carré. “C’est n’importe quoi, ton groupe : quatre costauds et une minette qui tortille du cul, on dirait Transvision Vamp en moins drôle.” Réponse outrée : “T’es maboul ou quoi ? Le groupe est impeccable, passionné, fougueux. Et Sonya chante comme une […]
Débat houleux d’après-concert, entre supporters d’Echobelly et adversaires coriaces de leur rock trop carré. « C’est n’importe quoi, ton groupe : quatre costauds et une minette qui tortille du cul, on dirait Transvision Vamp en moins drôle. » Réponse outrée : « T’es maboul ou quoi ? Le groupe est impeccable, passionné, fougueux. Et Sonya chante comme une reine. Elle, une allumeuse ? Pauvre macho, et ton Brett Anderson, il remue pas du pétard, peut-être ? » Cinq mois plus tard, la fièvre retombée, on s’accorde à dire qu’Echobelly est sans doute le plus doué des groupes de deuxième zone, le champion des outsiders. Actif reconnu : quelques refrains flambants et des textes aisément assimilables l’Indienne Sonya a fait ses classes chez Morrissey, dont elle est devenue l’amie. Passif débattu : un penchant fâcheux pour l’emphase, fil rouge de l’album Everyone’s got one (Fauve/Sony), et une certaine propension à s’alourdir en scène, à trop graisser le trait de chansons qu’il faudrait au contraire éclairer. Toutes spécificités qu’il sera passionnant d’étudier dans le cadre réduit de deux petites salles, en espérant chiper quelques morceaux d’un nouvel album annoncé pour l’été.
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