Découverte inclassable : Flóp invente depuis deux albums une chanson française peu banale, en dilettante mais non sans lettre, en branleur mais non sans branle-bas.
Dans la nouvelle chanson française, ce Martien est déjà un petit phénomène. Branleur lettré à l’apparence dandyesque de rock-critic à lunettes, Francisco Lopez dit Flóp fabrique des chansons avec une patte vicieuse musclée par une pratique solitaire et vraiment singulière de Dick Annegarn, Brassens, Randy Newman ou Prince. Son second album, le contagieux La rechute, donne du fil à retordre aux maniaques du rangement. Inclassable, donc classieux.
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Incompréhensiblement boudé par le triomphe, Flóp compte pourtant parmi les paroliers et arrangeurs les plus audacieux de la pop de chambre. On n’a surtout pas parlé de pot de chambre : brute et sophistiquée, sa Rechute n’empeste jamais le pipi-prout-prout des minimalistes à petits bras. Grand.
En écoute : Rechute (Mange Tout/Pias, en avril).
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