Nous nous sommes isolés pendant trois ans pour écrire nos chansons, nous avions pris des habitudes de solitaires. En quelques semaines, nous avions vendus 50 000 disques et jouions devant deux mille types à chaque concert. Les premiers temps, nous ne savions pas quoi penser de tout ça. En quelques semaines, les quatre de Madrugada […]
Nous nous sommes isolés pendant trois ans pour écrire nos chansons, nous avions pris des habitudes de solitaires. En quelques semaines, nous avions vendus 50 000 disques et jouions devant deux mille types à chaque concert. Les premiers temps, nous ne savions pas quoi penser de tout ça. En quelques semaines, les quatre de Madrugada sont devenus les chefs de file du rock norvégien.
Moins turbulent que ses compatriotes d’Oslo, Motorpsycho, Madrugada a ouvert la voie avec Industrial silence, un premier album surprise écrit dans les grands espaces scandinaves et obsédé par l’Amérique underground. Tirées vers les cimes par la voix d’un chanteur charismatique et biberonné par les disques de Leonard Cohen, leurs chansons tirent des révérences discrètes à REM, Violent Femmes, Mark Lanegan, au Velvet et Cohen évidemment. A chaque chanson, on guettera le faux-pas copiste, l’hommage un peu trop appuyé. Peine perdue, comme celles de dEUS, les compositions de Madrugada savent regarder outre-atlantique avec dignité et défendent fièrement leur territoire. Ce soir, elle s’installent en plein Paris.
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