L’anglais Ian Dury est mort d’un cancer, à 57 ans. Il laisse notamment derrière lui un album mythique, New boots and panties, et une chanson qui fait aujourd’hui encore figure de slogan: Sex & drugs & rock’n roll.
Ian Dury, qui vient de disparaitre à l’age de 57 des suites d’un cancer, restera à jamais dans l’inconscient collectif comme l’auteur priapique et paillard de Sex & drugs & rock’n roll, devenu depuis sa sortie en 1977 un hymne débauché autant qu’un slogan publicitaire dont il n’aura jamais perdu le copyright.
Aprés avoir écumé tous les pubs d’Angleterre à la tête d’une première formation, Kilburn and the Highroads, c’est à 35 ans que Dury explose véritablement, lorsqu’à la fin des années 70, entouré d’un groupe tout neuf, les Blockheads, il sort New boots and panties sur le label indépendant Stiff Records. Dans la foulée de ce disque, Ian Dury And The Blockheads participent avec Elvis Costello et Nick Lowe à la première grosse tournée anglaise organisée par Stiff, avant de partir pour les Etats-Unis assurer avec plus ou moins de succés les premières parties de Lou Reed. Divorcé d’avec les Blockheads au début des années 80, Dury redécouvre les vaches maigres mais continue tant bien que mal à enregistrer. Quelques albums anodins paraissent entre les apparitions qu’il fait au cinéma (dont un rôle dans Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant de Peter Greenaway) et au petit écran.
Durant les années 90, Dury retrouve la flamme et se remet à écrire. Miné par la maladie, il ne publiera pourtant que deux albums en dix ans, dont l’attachant Mr Love Pants sorti l’année dernière.
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