A l’approche de la quarantaine, le besoin s’est fait sentir pour l’infatigable Ben Folds de faire le point. En prélude à son deuxième album solo, il a fouillé ses fonds de tiroirs ? de grands et beaux tiroirs bien rangés ? et a décidé d’en publier les recoins les plus séduisants dans une série de […]
A l’approche de la quarantaine, le besoin s’est fait sentir pour l’infatigable Ben Folds de faire le point. En prélude à son deuxième album solo, il a fouillé ses fonds de tiroirs ? de grands et beaux tiroirs bien rangés ? et a décidé d’en publier les recoins les plus séduisants dans une série de mini-albums à faible tirage. En cinq morceaux, l’Américain fait ici le tour de son petit univers en chevauchant son piano : tour à tour cabotin, romantique ou drôle, la plume toujours acérée lorsqu’il s’agit d’égratigner la médiocrité (All You Can Eat), il aligne des pop-songs d’une évidence mélodique rare. Il finit cette courte livraison par une habile reprise du Songs of Love de Divine Comedy, qui confirme que Neil Hannon et Ben Folds sont bien, de chaque côté de l’Atlantique, les derniers défenseurs d’une pop romantique à outrance.