Dans un centre d’études sous-marines, des scientifiques se livrent à des expériences sur le cerveau des requins, à la recherche d’un traitement de la maladie d’Alzheimer. Mais les monstres, à l’intelligence décuplée, vont vite échapper au contrôle de ces apprentis sorciers bricoleurs d’ADN et les dévorer l’un après l’autre, le plus sadiquement possible. Avec ce […]
Dans un centre d’études sous-marines, des scientifiques se livrent à des expériences sur le cerveau des requins, à la recherche d’un traitement de la maladie d’Alzheimer. Mais les monstres, à l’intelligence décuplée, vont vite échapper au contrôle de ces apprentis sorciers bricoleurs d’ADN et les dévorer l’un après l’autre, le plus sadiquement possible. Avec ce croisement entre Jurassic Park et Les Dents de la mer, le spécialiste du film mastoc Renny Harlin fait de son mieux pour signer le divertissement le plus bourrin de tous les temps. Et c’est gagné. Malgré sa lourdeur, Peur bleue possède quelques atouts qui le rendent consommable (pour les gros appétits seulement) : un solide humour noir (un fumeur invétéré a le bras arraché par une mâchoire de requin en allumant un dernière cigarette), les habituels concours de tee-shirts mouillés inséparables de toute aventure maritime qui se respecte, et deux ou trois scènes d’angoisse ébouriffantes. En revanche, la morale finale n’échappe pas au ridicule. Les savants sont punis parce qu’ils ont osé bouleverser l’ordre divin, et le cuistot s’en sort en poignardant le squale avec un crucifix. Moby Dick, au secours.
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