Le hit de Rockstar Games n’en finit pas de nous réjouir, avec des appendices peu surprenants mais extrêmement cohérents.
Tout commence dans un bar. Attablé au fond de la salle, un indic nous conseille de faire un tour au domicile d’un certain Juan Garcia Cruz, mais c’est par des coups de feu qu’on y est accueilli. Sans hésiter, on longe la maison pour gagner la porte de derrière pendant que notre courageux coéquipier l’attaque de front. Cruz n’y survivra pas. Sur son cadavre, un mystérieux dollar en argent. Et dans la cabane du jardin, une boîte de soupe remplie de marijuana. Une heure plus tard, après quelques interrogatoires tendus, une poursuite à pied et une nouvelle fusillade, un réseau de trafiquants sera démantelé.
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Une journée de travail ordinaire pour l’inspecteur Phelps ? Quasi. C’est en tout cas une enquête sans (énorme) surprise que propose Joints à gogo (Reefer Madness en VO), la quatrième mission additionnelle de L.A. Noire disponible en téléchargement depuis juin, dont le déroulement ne tranche pas follement avec le jeu original.
Mais c’est bien là ce qui rend particulièrement plaisant ce retour dans les rues pittoresques du Los Angeles des années 1940 : le sentiment que, bien qu’autonome dans son scénario, cette enquête s’intègre dans une continuité d’événements, qu’elle ne constitue qu’un moment parmi bien d’autres dans la vie de ses protagonistes. Et que tout cela, comme expérience, a au fond moins à voir avec le cinéma qu’avec la série télévisée qu’évoquait déjà la structure en épisodes du jeu original.
On ignore à ce jour si Rockstar Games prévoit de mettre encore de nouvelles enquêtes à la disposition des joueurs. Mais, pour L.A. Noire comme pour bien d’autres jeux, ce ne serait certainement pas la plus mauvaise des idées.
Erwan Higuinen
L.A. Noire – Joints à gogo sur PS3 et Xbox 360 (Team Bondi/Rockstar Games, environ 4 euros en téléchargement)
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