EuropaCorp vit décidément un été bien compliqué. Alors que Valerian récolte des résultats moyens au box-office international – malgré un bon démarrage en Chine -, le conseil d’administration d’EuropaCorp, la société pilotée par Luc Besson, a décidé de se séparer définitivement de son directeur délégué : Edouard de Vésinne, en poste depuis (seulement) le mois d’avril 2016. […]
Sale été pour EuropaCorp : après les scores décevants de « Valerian » au box-office, le directeur délégué Edouard de Vésinne vient tout juste d’être évincé par le conseil d’administration. L’avenir s’inscrit en pointillé pour la société de Luc Besson…
EuropaCorp vit décidément un été bien compliqué. Alors que Valerian récolte des résultats moyens au box-office international – malgré un bon démarrage en Chine -, le conseil d’administration d’EuropaCorp, la société pilotée par Luc Besson, a décidé de se séparer définitivement de son directeur délégué : Edouard de Vésinne, en poste depuis (seulement) le mois d’avril 2016. La raison officielle de son départ est liée au développement séparé de Incognita, la société indépendante d’Edouard de Vésinne, comme l’explique le communiqué d’EuropaCorp : « Le conseil d’administration d’EuropaCorp a estimé que les activités de production de la société Incognita n’étaient plus compatibles avec le maintien de M. de Vésinne dans ses fonctions de directeur général délégué ».
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
L’échec de Valerian en cause ?
Sans l’affirmer, il est difficile de ne pas voir les pertes records de la société sur la période 2016/2017 (120 millions de pertes) ainsi que la faible affluence de Valerian comme les autres raisons principales de ce départ quelque peu précipité. Le film de Luc Besson est effectivement le plus cher jamais réalisé dans l’histoire du cinéma français (180 à 200 millions de dollars) et fait figure de dernière chance pour EuropaCorp de combler son déficit. Actuellement, Valerian n’a pas encore atteint son seuil de rentabilité (estimé à 400 millions) et n’a toujours pas rattrapé son budget : les recettes sont pour le moment estimé à 172 millions selon le Hollywood Reporter.
Une manière donc pour EuropaCorp de préparer un avenir complètement dépendant du succès de Valerian qui, pourtant, constitue de plus en plus un échec commercial…
{"type":"Banniere-Basse"}