Les marivaudages d’un jeune auteur sud-coréen, critique de ses contemporains avides de “réussite” sociale.
Recueil de récits d’inspiration autobiographique, Des filles de ma connaissance décortique les relations compliquées avec les filles d’un jeune auteur de manhwa (la BD coréenne) sans le sou. Toujours attiré par son premier amour, il mène une vie sentimentale nonchalante où lâcheté, indécision et mensonges prennent au moins autant de place que l’affection qu’il éprouve pour ses conquêtes. Alors qu’autour de lui ses amis et ex se marient, il ne veut pas s’engager.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Kwon Yong-deuk, jeune auteur sud-coréen révélé par la maison d’édition indépendante Saï Comics, fait preuve de beaucoup d’humour et d’autodérision dans ces tranches de vie dessinées d’un trait clair. Jouant sur son côté loser, il ne dresse pas un autoportrait très flatteur. Mais parallèlement, il se venge de cette société dans laquelle il ne veut pas se fondre en dépeignant de façon décapante ses contemporains, les jeunes adultes middle class coréens obsédés par la réussite, l’argent et le mariage.
Des filles de ma connaissance de Kwon Yong-deuk, (Atrabile), traduit du coréen par Yoon-sun Park et Lucas Méthé, 192 pages, 19 €
{"type":"Banniere-Basse"}