Bien que née sur les bancs de l’université de New York et élevée sur ceux des squares de Philadelphie, la musique de A Subtle Plague reste avant tout californienne. Nomades impénitents, comme bloqués par la mer, c’est effectivement à San Francisco que le clan cueillit toutes ses irisations de véritable kaléidoscope mélodique. Si les harmonies […]
Bien que née sur les bancs de l’université de New York et élevée sur ceux des squares de Philadelphie, la musique de A Subtle Plague reste avant tout californienne. Nomades impénitents, comme bloqués par la mer, c’est effectivement à San Francisco que le clan cueillit toutes ses irisations de véritable kaléidoscope mélodique. Si les harmonies mixtes de Pat Ryan et d’Analucia Da Silva dépoussièrent la mémoire d’autres Jefferson Airplane ou X (particulièrement présent sur I wanna kill the President), les guitares des trois frères Simmersbach, germano-bohèmes pour l’anthropométrie, pointeraient plutôt du côté de Jello Biafra et de son label Alternative Tentacles. Entre un lyrisme de travellers dès qu’ils baissent les armes (Same story ou Cheyenne’s lullabye) et de purs coups de sang hardcore (I seperate ou Microfaction), ce troisième album de A Subtle Plague ne se sédentarise nulle part. A Noir Désir, en souvenir d’une rencontre en Hongrie, l’insigne mérite de produire et de parrainer ici ce melting-pot inédit et expressif.
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