On les a récemment rencontrés chez eux, aux Francofolies de Montréal. Ils seront ici dans quelques jours pour trois dates à ne pas rater.
Monogrenade, c’est le groupe pop québécois le plus cool, le plus rêveur, le plus attachant de sa génération. Toujours discret mais toujours excellent, il a sorti son deuxième album l’année dernière et viendra le présenter dans quelques jours en France, après une nouvelle apparition aux Francofolies de Montréal récemment. Le 12 juillet à La Rochelle, le 15 à Paris (104) puis le 17 à Besançon (pour un concert gratuit), on pourra ainsi retrouver la petite troupe pour des concerts qu’on promet renversants.
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Il y a quelques jours, on rencontrait donc Jean-Michel Pigeon, Julie Boivin, Mathieu Collette, Marianne Houle, François Lessard et Ingrid Wissink à Montréal, pendant les Francofolies. En trois questions, on a fait le point sur le parcours d’un groupe déjà culte. Ils répondent d’une même voix amicale.
https://www.youtube.com/watch?v=WdPEnoqaIjM
Vous êtes comme à la maison aux Francos de Montréal.
Oui, ça fait 5 ans de suite qu’on vient ! La première année, on avait très peu d’expérience. C’était impressionnant pour nous. Depuis, le festival nous a permis de faire circuler le nom du groupe et d’établir quelque chose sur le long terme. C’est flatteur pour nous d’être invités chaque année. C’est un festival grand public, beaucoup de gens nous ont découvert grâce aux Francos de Montréal.
On a parfois l’impression que les Québécois connaissent mieux la musique française que les Français ne connaissent la musique québécoise. Vous en pensez quoi ?
C’est possible… Les Français connaissent surtout Céliine Dion et Natasha St-Pier (rire). Mais depuis quelques années, il y a une émergence de certains groupes québécois qui trouvent un public en France, même si c’est vrai que la culture française a plus d’impact au Québec que l’inverse – surtout les classiques, pas tant les groupes émergents. Mais il y a parfois des contre-exemple, comme Fauve : il y a eu un bon gros buzz médiatique des deux côtés de l’Atlantique. Nous, on est aussi underground en Europe qu’ici.
Votre deuxième album, Composite, est sorti l’année dernière. Quel regard vous portez sur lui aujourd’hui ?
On a l’impression que ça fait déjà super longtemps, qu’il est déjà loin. On a passé un moment sans jouer, mais là ça fait du bien de retrouver les morceaux sur scène. On a d’ailleurs fait moins de concerts avec Composite qu’avec Tantale, notre premier album. On est six dans le groupe : ça coute cher de nous faire tourner… On a découvert certaines de nos limites.
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