Clairement taillé pour le plus grand nombre, habile melting-pot pouvant servir d’introduction, en douceur, aux charmes de la drum’n’bass, du dub ou du trip-hop, ce second album est malheureusement bien loin du bouillon jungle de Criminal justice. Tout ici est donc manifestement destiné à un public à l’épate facile, dont on flatte le goût du […]
Clairement taillé pour le plus grand nombre, habile melting-pot pouvant servir d’introduction, en douceur, aux charmes de la drum’n’bass, du dub ou du trip-hop, ce second album est malheureusement bien loin du bouillon jungle de Criminal justice. Tout ici est donc manifestement destiné à un public à l’épate facile, dont on flatte le goût du confort par des rythmiques inoffensives et pas franches du collier. Si la présence de Py Anderson, chanteuse soul compétente, et l’utilisation de nappes de cordes à la Unfinished sympathy renforcent le parallèle avec Massive Attack, la comparaison, en raison d’un net manque d’inspiration, ne tourne pas à l’avantage de D* Note. Le disque a tendance à s’enliser à cause d’instrumentaux inutiles, tels The Long goodbye et son piano trop bavard, ou le grandiloquent Changeless. Restera surtout le single Waiting hopefully, perle réunissant cette fois toutes les composantes de D* Note autour d’une bonne cause : une véritable chanson.
V. B.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}