Une moitié d’année et déjà des chouchous : top des albums qui ont le plus excité nos rédacteurs depuis janvier.
ABIGAIL AINOUZ
Courtney Barnett Sometimes I Sit and Think, and Sometimes I Just Sit
Cette jeune Australienne signe la B.O. de vos grandes vacances, à écouter, cheveux au vent et accoudé à la portière. On plonge la tête la première dans ce folk rock, romantique et un brin branleur.
Kendrick Lamar To Pimp A Butterfly
Du début à la fin,le rappeur californien nous tient en haleine avec un album hors normes (16 pistes, pas de single et pour couronner le tout : une sortie surprise et précipitée) et pourtant tellement addictif. Engagé, héroïque, grisé et grisant, toutes les nuances se succèdent sans jamais se confondre.
Soko My Dreams Dictate My Reality
La chanteuse et actrice bordelaise, revient sous des allures de punkette (cheveux décolorés, vestes en jean destroy) et tourne ainsi la page folk à grands coups de pieds au cul. Place aux featurings élégants (Anton Newcombe du Brian Jonestown Massacre et Ariel Pink) et à une délicieuse lo-fi.
Tobias Jesso Jr. Goon
Le petit prince canadien et son piano vous vous faire fondre comme de la neige au soleil avec des chansons romantiques et intemporelles.
Madjo Invisible World
Plus sombre et plus personnel, le second album de la Française ne choisit définitivement pas le chemin le plus facile pour rejoindre les monts sacrés du succès de son précédent « Trapdoor ». Mais comme le dit si bien un mantra « Le plus important est le chemin, pas la destination ».
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MARC-AURELE BALY
Girl Band The Early Years
Les Dublinois de Girl Band mettent la pâtée à tous les représentants de l’indie-rock qui tabasse aujourd’hui, de Metz à Iceage en passant par Viet Cong. Déstructuré, vicié et ferreux, leur post-punk remporte tous les suffrages. Futur (très) grand.
Earl Sweatshirt I Don’t Like Shit, I Don’t Go Outside
Le seul véritable génie du (défunt ?) crew Odd Future continue de pousser plus avant son idée de misanthropie et de repli sur soi, en produisant la quasi-totalité des morceaux de son nouvel album, et en livrant accessoirement un très grand disque de rap.
Low Jack Sewing Machine
Conçu comme un pied de nez à une idée que l’on pourrait se faire d’une techno noise et radicale, Low Jack en prend le contrepied parfait en poussant tous les curseurs dans le rouge. Comme quoi, nihilisme et fun peuvent faire bon ménage.
William Basinski Cascade
Album gracieux à la brillance liquide et limpide, Cascade prouve qu’en 2015, William Basinski est toujours de tous les combats. D’une beauté éblouissante.
Twerps Range Anxiety
Twerps trouve dans la quotidienneté un terrain de jeu fécond pour sa jangle-pop délicate et prosaïque, en descendance directe de ses compatriotes Go-Betweens et The Chills.
JD BEAUVALLET
Algiers Algiers
Entre gospel déchiqueté, électro hagarde et rock industriel, le groupe d’Atlanta offre à cette première partie d’année la déflagration que l’on attendait depuis la fulgurance WU LYF, autre groupe clivant et mystérieux. Donc dans le juste.
Tobias Jesso Jr Goon
Le grand disque de pop de l’été – vous pouvez choisir n’importe quel été de 1973 à 2023. Il joue du piano debout, mais aux pieds, le Canadien porte des tongs.
Kendrick Lamar To Pimp A Butterfly
Lamar largue les amarres sur cet album où musiques et rimes s’emballent en un péplum ambitieux, prodigieux et, enfin, politique. On ne parle même plus de hip-hop mais d’une fusion a chaud de toutes les musiques noires qui font du bien a l’âme et aux corps.
Django Django Born Under Saturn
A la fois brillamment ciselé et léger comme une étoffe d’été, cet album uniquement composé de tubes heureux a décidé de faire avancer la pop-music. Elle dit merci.
Jamie XX In Colour
Pas facile de porter sur ses maigres épaules le futur du son anglais. Mais la pression et la rumeur n’atteignent pas le bunker-studio du jeune londonien, qui continue à tracer une route aussi luxuriante qu’économe, loin devant.
ANA BENABS
Sufjan Stevens Carrie & Lowell
Si l’Américain a abandonné son génial projet des 50 albums portant le nom des 50 états des USA, c’est aussi pour nous offrir des albums tels que Carrie & Lowell, dont la beauté dépasse l’entendement. Et si les paroles des chansons, relatant la vie de l’artiste, sont parfois très dures, elles sont dites avec tellement de grâce qu’une légèreté domine tout au long de l’album. De quoi rester émerveillés pour un bon bout de temps.
Jamie XX In Colour
On l’attendait, elle est arrivée à point nommé : quelques semaines avant l’été. L’échappée en solitaire de Jamie XX se révèle être parfaite à la fois pour traîner sur la plage, danser tard le soir et patienter avant la sortie du prochain album de The XX. De tubes en tubes, l’anglais s’émancipe et réalise un coup de maître dans lequel les sentiments se mélangent, se transforment et font décoller les morceaux du jeune anglais.
Soko My Dreams Dictate My Reality
Encore blessée, parfois plus énervée qu’avant mais toujours aussi touchante, la Bordelaise a sorti un second album qui vient des tripes, et ça s’entend. La recette ? Deux duos avec le zinzin Ariel Pink (Monster Love et Lovetrap), une berceuse mélancolique (Keaton’s Song), un hymne Beyoncé-style (Who Wears The Pants ?) et neuf autres titres pas moins captivants, voilà comment Soko s’impose un peu plus dans la cour des grands.
Flavien Berger Léviathan
Définitivement, Flavien Berger est l’OVNI que l’on souhaiterait voir débarquer dans notre jardin. Léviathan, son premier album est une véritable machine à tubes. Avec une demi-douzaine de machines et des heures de bricolage, le Français parvient à réinventer l’électronique romantique. Beaucoup de synthés, beaucoup de boite à rythmes, beaucoup d’effets et surtout beaucoup de talent.
Only Real Jerk At The End Of The Line
Faire du hip-hop, de la surf-pop lo-fi et du rock en même temps, c’est possible puisque Niall Galvin aka Only Real le fait, et avec talent. Ajoutez à cela une pointe d’insolence, beaucoup de spontanéité, une grande part de n’importe quoi et vous obtiendrez un premier album aussi prometteur que celui du jeune anglais, dont les débuts sont à l’image de ses mélodies : remarquables.
CAROLE BOINET
Viet Cong Viet Cong
Si l’on était amateur de (mauvais) jeu de mot, on parlerait d’une tuerie en évoquant les Canadiens de Viet Cong. A la croisée de Joy Division et de Suuns, leur premier album transpire une force brute, une fureur post-punk toute cathartique.
Flavien Berger Leviathan
Après deux premiers ep tout simplement sublimes, ce garçon de 28 ans aux yeux bleus délavés relève haut la main le défi du premier album. Leviathan est un monstre de beauté lunaire, un abysse d’onirisme lacté que l’on aime avec une ferveur toute juvénile.
Chocolat Tss Tss
Depuis sa sortie chez Born Bad en mars dernier, on ne cesse d’écouter ce deuxième album gorgé de fuzz et de psyché, porté par une bande de Montréalais aux cheveux longs.
Kendrick Lamar To Pimp A Butterfly
Plus sombre, plus politique aussi que son prédécesseur Good Kid M.A.A.D City, le deuxième album du kid de Compton est un brûlot politique imprégné de G-funk et hanté par Tupac.
Thee Oh Sees Mutilator Defeated At Last
Une dizaine d’années que John Dwyer occupe un coin de notre cerveau, et on ne s’en lasse toujours pas. Ce onzième album ne déroge pas à la règle : il bouillonne dans notre cœur et notre corps avec une furie intacte.
THOMAS BURGEL
Panda Bear Panda Bear Meets the Grim Reaper
Écouté en boucle, jusqu’à la l’obsession et la déraison, l’album de l’américain ne cesse toujours pas, dans ses recoins et tiroirs, ses bizarreries soniques et contre-pieds structurels, dans ses mélodies et harmonies sublimes, de distiller ses sortilèges.
Sufjan Stevens Carry & Lowell
Il sera difficile de faire plus beau, plus cru, plus triste et plus profond cette année que l’album de l’Américain, de toucher plus que son intimité offerte au monde sans filtre ni pudeur, de bouleverser plus que Fourth of July, sans doute l’une des chansons les plus chamboulantes des dix dernières années.
Courtney Barnett Sometimes I Sit and Think, and Sometimes I Just Sit
Les deux premier maxis de l’Australienne nous avaient mis à genoux. Son véritable premier album nous a tué. Mais c’est de rires que nous sommes morts : les rires que font immanquablement jaillir ses histoires quotidiennes racontées avec une acuité et un humour imparables, ceux que font éclater au soleil les plaisirs infinis de ses mélodies parfaites, vitaminées ou douces-amères.
Viet Cong Viet Cong
Une déflagration sonique, un album possédé, vicié, envenimé, drogué, méchant, fait de béton et de ronces, quelque part entre Suuns, les Liars et Interpol : le premier album des Canadiens, grandioses sur scène, a frappé fort et dur, et on se relève groggy de plaisir et d’ecchymoses.
Doldrums The Air Conditionned Nightmare
On savait, pour le suivre depuis longtemps, le Canadien capable de folie : azimuté et sens-dessus-dessous, expérimental au fond et accessible en surface, partant dans tous les sens mais jamais les plus logiques, son album est un périple pop zinzin, une collection d’univers neufs à explorer. Sans boussole de préférence.
CHRISTOPHE CONTE
Algiers Algiers
Le choc sonore de 2015, on le doit à ce trio d’Atlanta qui rénove avec une fougue incroyable les incandescences post-punk avec des adjuvants gospel et soul. Volontiers militants, en prise directe avec l’activisme des seventies remis, là-encore, à jour des dernières combustions sociales et identitaires aux Etats-Unis, ils sont à l’évidence le groupe le plus brûlant du moment.
FFS FFS
La fusion de l’année pour un disque surprise qui réunit les increvables Sparks (formés en 1968) et leurs disciples écossais de Franz Ferdinand. Au lieu d’une accumulation artificielle, une vraie entente cordiale et transatlantique qui place très haut le curseur pop et rappelle que Sparks est sans soute le plus grand groupe sous-estimé de l’histoire du rock.
Tobias Jesso Jr. Goon
Un album qui aurait pu sortir en 1973, au pic de ce que furent les années dorées du songwriting au piano, lorsque Elton John, Jimmy Webb et Randy Newman faisaient la pluie et le beau temps dans les charts et dans les cœurs. Ce prodige canadien aligne les classiques avec une facilité déconcertante et ce premier album sonne déjà comme un best of.
Django Django Born Under Saturn
Retour en fanfare du plus effervescent des groupes anglais en activité, avec un deuxième album jubilatoire qui élargit leur palette en croisant rythmiques folles, claviers house, mélodies en apesanteur, le tout dans un shaker énergisant qui en fera encore le meilleur cocktail de l’été.
Chilly Gonzales Chambers
Avec son quatuor à cordes et son piano pas toujours tempéré, le Canadien réussit encore le tour de force d’inscrire sa musique dans une double filiation : celle d’Erik Satie et des grands ornementistes de la pop orchestrale, sans perdre de vue en filigrane son goût du hip-hop ni sa fibre romantique. Un mélange de contraires étrangement harmonieux.
MAXIME DE ABREU
Flavien Berger Léviathan
Avec son premier album, Flavien Berger donne une leçon de folie à la nouvelle scène française. Psychédélique, bricoleur, perché et joueur, un Léviathan à mi-chemin entre Hobbes et Pokémon.
Shlohmo Dark Red
Et si la musique était affaire uniquement de couleurs, de nuances, de tonalités à classer dans les zones de l’esprit ? Le producteur de Los Angeles répond à cette question avec un deuxième album de synesthète : fascination totale.
Chassol Big Sun
Pianiste génial, Chassol continue d’inventer l’album en 3D : musique à écouter, à voir et à rêver, Big Sun est un éblouissement où les réalités se superposent comme par magie. Hyper classe.
Torres Sprinter
Entre illusions et peur du vide, l’Américaine raconte son enfance sudiste sur ce deuxième album éclatant de beauté sombre, dans une vision du rock où le lyrisme n’est jamais ridicule. Bizarre au début, puis dangereusement addictif.
Father John Misty I Love you, Honeybear
L’ex-Fleet Foxes se cache encore une fois derrière son personnage de pasteur drogué. Au programme de ses hallus : une vision déformée du folk américain, avec un peu d’humour et beaucoup de style.
STEPHANE DESCHAMPS
Courtney Barnett Sometimes I Sit And Think, And Sometimes I Just Sit
S’adonner aux joies simples du rock slacker et de la power-pop en 2015, c’est possible grâce à lan délicieuse Australienne Courtney Barnett, qui avec son fougueux et ultra-mélodique premier album a transformé l’essai de sa compilation de maxis.
Alain Péters Rest’ la maloya
Pas une nouveauté de l’année, le tragique barde réunionnais Alain Péters. Mais c’est la première fois qu’un label (Moi j’ Connais) produit une compilation en vinyle d’Alain Péters. Et la qualité du son rend l’achat obligatoire : on redécouvre cette musique comme on ne l’avait jamais entendue.
Site de Moi j’Connais
Aurélien Merle Remerle
Avec une constance étonnante, le petit label Le Saule sort des bons disques. Cette fois-ci, Aurélien Merle, dont l’album merveilleusement arrangé et produit évoque autant les harmonies de Dick Annegarn que les maîtres-chanteurs brésiliens. De la chanson française à la fois cosy et expérimentale.
Site de Le Saule
Chassol Big Sun
Consacré à la Martinique, le dernier projet multimédia (musique et vidéo) de Chassol est le plus abouti, et confirme que ce gars est en train de tracer une voie nouvelle dans la musique en France, entre reportage et sublimation poétique.
Leo Bud Welch I Don’t Prefer No Blues
Leo Bud Welch a 83 ans, et il sort son deuxième album. Et il a bien raison de ne pas préférer pas le blues : sa musique, c’est du rock’n’roll du Mississippi, le meilleur du monde. Petit plus, l’album sort sur l’historique label Fat Possum, qui renoue avec sa grande histoire des années 90 : sortir des disques de vieux bluesmen sauvages.
FRANCIS DORDOR
Moritz Von Oswald Trio Sounding Lines
Avant l’exode balnéaire, « maillot » appliqué aux conduits auditifs. M. Von Oswald, génie du minimalisme dub (souvenons nous de Tikki Man et des compiles Rhythm’n’Sound), embauche le batteur Tony Allen pour un trip radicalement lunaire.
Mbongwana Star From Kinshasa
Après la baffe Staff Benda Bilili, on tend l’autre joue à la dissidence produite par le dub master Doctor L. L’Afrique du futur comme vous ne l’avez jamais entendu. De la Stoner rumba sous vin de palme.
Omar Souleyman Bahdeni Nami
Pas le roi du pétrole, ni un représentant de l’OLP mais sous le chèche, se cache un genre de T Bone Walker syrien aux dénivelés guitaristiques percutants.
Various HighLife On The Move
Quand la jeune Afrique prend son envol ça donne l’une des musiques les plus enivrantes du continent. Entre 1954 et 1966, entre Ghana et Nigeria, entre influences jazz et calypso, la saveur même de la liberté. Avec en bonus, les deux premiers enregistrements d’un certain Fela Kuti.
Murray Perahia/Jean Sebastien Bach Concerto pour piano N°5 en F Mineur
On a réappris à écouter Bach avec le néo nazi Lars Von Triers. Meilleure scène de Nymphomaniac Vol 1, celle où polyphonie et sexe à trois niveaux se chevauchent. Jésus que ma jouissance demeure !
AZZEDINE FALL
Mac DeMarco Another One
Ce mini-album ne sortira qu’au mois d’août mais les huit morceaux qu’il renferme défoncent tellement tous les autres écoutés cette année qu’il ne devrait pas bouger de la première place. Alors autant le nommer immédiatement meilleur disque de l’année à moitié écoulée. Si en concert, DeMarco semble s’essouffler à force d’enchaîner les mêmes gags et les mêmes tracks de Barcelone à Tokyo, cette nouvelle série de tubes solaires et addictifs devrait recharger sa bonne humeur et sa brillance pour longtemps. Sa meilleure collection depuis Rock and Roll Night Club.
Flavien Berger Leviathan
Personne n’a vraiment cru à l’existence de « la nouvelle scène française » jusqu’à ce que Flavien Berger débarque de nulle part pour l’incarner à lui tout seul.
Nekfeu Feu
Un disque en forme d’hommage au rap français des années 90 dans lequel le jeune Parisien assume l’héritage et l’inspiration de ses idoles musicales et littéraires. De Jack London à Maupassant en passant par Kundera, Nekfeu invite le souvenir de ses lectures dans le rythme très soutenu d’un album très référencé, marqué par un nombre incalculable de repères stylistiques empruntés à Booba, Fabe, Doc Gynéco ou encore MC Solaar. Succès mérité.
Chocolat Tss Tss
Les Montréalais ont confirmé sur scène tout le bien que l’on pensait de l’album rempli de fuzz et de réverb sorti en début d’année sur Born Bad. Villette Sonique et Art Rock s’en souviennent.
Jeanne Added Be Sensational
Passée par le jazz et le lyrique, Jeanne Added bouleverse les codes et les registres du rock grâce à une variété vocale inédite dans le paysage indé. Motivée puis encadrée par les conseils et la production de Dan Levy (moitié de The Do), la chanteuse est, de très loin, la grande révélation scénique de l’année. Et son disque éternise l’impression de la plus belle des manières.
GERALDINE SARRATIA
Jeanne Added Be Sensationnal
Un premier album explosif, noise et ambitieux par une des révélations scéniques de ce début d’année.
Jamie XX In colour
Du rock’n roll moderne, électronique et poétique, servi à merveille par les voix d’Oliver et Romy. Un des disques de l’été.
Flavien Berger Leviathan
Energie rave à la Koudlam, pop dad seventies : Flavien Berger sait tout faire (ou presque) et le prouve avec ce premier album electro dantesque.
Shamir Ratchet
Comment passer l’été sans les tubes discoïde de ce rappeur-diva ?
Correspondant Compilation 03
Un excellent troisième volume de cette compilation minimale et pointue ( Chloé, Roman Flügel, Red Axes…) concoctée depuis Cologne par la boss du label Correspondant Jennifer Cardini.
JOHANNA SEBAN
Villagers Darling Arithmetic
Plus sobre que son prédécesseur, arrangé avec délicatesse, le nouvel album de Conor O’Brien est un splendide recueil de folk, une plongée délicate dans l’intimité de son auteur.
Tobias Jesso Jr. Goon
Héritier de Lennon, Elton John ou Colin Blundstone, le Canadien bouclé a sorti un premier album de chansons pop intemporelles, comme échappées d’une compilation de trésors cachés.
Django Django Born under Saturn
Comment réussir l’épreuve difficile du deuxième album ? En faisant encore mieux que sur le premier : mission accomplie par les excellents Londoniens de Django Django, dont le recueil regorge de chansons à étages reliant Syd Barrett à The Beta Band.
Chassol Big Sun
Sur les traces de ses ancêtres martiniquais l’explorateur Chassol signe un disque singulier, où le jazz rencontre les chants d’oiseaux. Captivant.
BC Camplight How to die in the North
Après des années d’errance aux Etats-Unis, l’Américain BC Camplight a trouvé refuge à Manchester pour y enregistrer un disque pop peplum aux reflets soul. Belle suprise de début d’année.
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