Comme Tue-Loup, les gens de Sausage Biscuit ont choisi d’évoluer dans la marge et l’autoproduction. Mode d’existence alternatif qui leur sied à merveille, eux qui pratiquent un rock robuste et averti, bourré d’emprunts à l’héritage anglo-saxon : REM pour la rigueur mélodique et la voix, mais aussi Pearl Jam ou Soundgarden pour quelques faux pas […]
Comme Tue-Loup, les gens de Sausage Biscuit ont choisi d’évoluer dans la marge et l’autoproduction. Mode d’existence alternatif qui leur sied à merveille, eux qui pratiquent un rock robuste et averti, bourré d’emprunts à l’héritage anglo-saxon : REM pour la rigueur mélodique et la voix, mais aussi Pearl Jam ou Soundgarden pour quelques faux pas (une rythmique souvent flottante, des guitares parfois crâneuses). Le recours exclusif à l’anglais, quoique toujours un peu décevant, achève de placer ces Savoyards pas français pour deux sous en dignes légataires du trône laissé vacant par Kid Pharaon.
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