Le temps passe passe passe et beaucoup de choses ont changé. La preuve : Bridget Fonda a aujourd’hui plus de 50 ans. Eh oui, ça file et on se souvient encore d’elle comme d’un sex symbol qui a trusté les écrans pendant les années 90. Mais cela fait pourtant bien longtemps qu’on l’a perdue de vue. Qu’est-elle devenue ?
Pour les deux du fond qui n’auraient pas suivi, Bridget est issue d’une famille qu’on assimilera volontiers à la royauté d’Hollywood puisqu’elle est la fille de Peter Fonda (Easy Rider, entre autres), la petite-fille d’Henry Fonda et la nièce de Jane Fonda, actrice/sex symbol/féministe/activiste/amatrice d’aérobic.
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Elle commence pour ainsi dire sa carrière dans le cinéma à l’âge de 5 ans en faisant de la figuration dans le film culte de papa, Easy Rider, mais ne démarrera à proprement parler sa carrière qu’en 1989 avec Scandal de Michael Caton Jones aux côtés de John Hurt et de Joanna Whalley (l’ex de Val Kilmer) qui lui vaut tout de même une nomination aux Golden Globes dans un meilleur second rôle féminin.
La même année elle joue dans Shag, un teen movie aux allures rétro qui a fait un énorme flop mais qui est depuis devenu culte aux Etats-Unis. Cela ne l’empêche pas de se voir proposer dès 1990 des rôles plus conséquents, comme par exemple le rôle de la journaliste Grace Hamilton dans Le Parrain 3 de Francis Ford Coppola.
Vedette des nineties
En 1991 elle est au casting de Doc Hollywood aux côtés de la jeune coqueluche du moment, Michael J.Fox, galvanisé par le succès de la franchise de Retour vers le futur. Puis elle retrouve John Hurt son partenaire de Scandal dans une version très personnelle de Frankenstein, intitulée Frankenstein Unbound, du maître de l’horreur de série B, Roger Corman.
En 1992 elle joue dans un film qui deviendra culte et qui ne cesse, aujourd’hui encore, de traumatiser les citadins en quête de colocations, JF partagerait appartement. Son personnage y croise malheureusement la route de Jennifer Jason Leigh (magistrale), une véritable psychopathe, qui s’installe avec elle avant de peu à peu lui voler sa vie, son look, ses amis, son petit ami et tente même de l’assassiner. Aussi, si votre potentiel futur coloc vous avoue adorer ce film, fuyez le comme la peste.
Elle s’illustre ensuite dans un film culte des années 90 signé Cameron Crowe, Singles qui est une transposition cinématographique et dramatique des années grunge. On y trouve même un Matt Dillon crinière au vent affublé d’une chemise de bûcheron qui savait faire son petit effet en 1992. Si on s’essaie au visionnage de Singles aujourd’hui, le constat est sans appel : ça a mal vieilli, mais il reste néanmoins le film culte de la génération X. Cette dernière est peuplée de gens qui sont donc aujourd’hui considérés comme de vieilles personnes.
En 1993 elle est choisie pour l’adaptation américaine de Nikita dans Nom de code : Nina après que Jodie Foster et Winona Ryder ont chacune refusé le rôle. Contre toute attente, le film a été un four et s’est fait massacrer par la critique qui trouvait le cinéma de Besson bien supérieur (une époque révolue, en somme). Elle délaisse finalement les films de seconde zone pour jouer sous la direction d’un maître du cinéma, Bernardo Bertolucci dans Little Buddha aux côtés de Chris Isaak et Keanu Reeves mais se fait vite rattraper par la pression Hollywoodienne et revient aux grosses productions sans charme.
Les amateurs de musique et de biopic l’auront reconnue dans Grace of my heart, film méconnu mais qui s’avère pourtant être un chef-d’œuvre qui s’inspire de la vie de Carole King et de Gerry Goffin. Dedans elle y joue Kelly Porter, une version fictionnelle de Dusty Springfield, soit une idole de la pop pendant les 60’s qui souffre de ne pas pouvoir vivre son homosexualité librement.
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L’un de ses plus grands rôles, du moins l’un des plus marquants est celui qu’elle tient dans Jackie Brown de Quentin Tarantino en 1997, film dans lequel elle évolue majoritairement en bikini, pour le plus grand bonheur des spectateurs.
La farandole de séries B et l’extinction des feux
Après l’interlude culte tarantinesque elle revient aux séries B (Lake Placid, Le Baiser mortel du dragon, entre autres) qui semblent manifestement l’attirer mais qui n’attirent pas forcément les spectateurs et/ou les critiques. Est-ce la raison pour laquelle on ne l’a plus vue sur les écrans depuis peu ou prou treize ans ? Sachant qu’elle a épousé Danny Elfman, le compositeur attitré de Tim Burton, on lui suggérerait de se faire écrire le rôle du retour gagnant.
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