Tous les mercredis d’octobre, Thierry Stremler réserve à l’Hôtel du Nord. En avant-goût de son prochain concert, 3 titres live extraits de son premier album solo.
Depuis la sortie de Tout est relatif, co-signé Pascal Colon – collaborateur (entre autres) de M et J.B Dunckel, la douce moitié d’Air -, Thierry Stremler a ses entrées à l’Hôtel du Nord, lequel ne se présente pas non plus.
Dans l’arrière-salle douillette, propice à l ‘épanouissement des showmen et autres songwriters de la rive droite, il reçoit ses amis tous les mercredis d’octobre, avec simplicité et pour seules agapes sa guitare et un méchant piano. Sur le mignon guéridon qui tient lieu de scène, ce novice dégingandé manie joyeusement le dandysme patraque d’un Chamfort, l’ironie rosse d’un Dutronc lorsqu’il harangue poliment son public d’un « Allez, chante société !« .
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Ses textes désabusés (un brin misogyne ?) voire grinçants, ou encore tendres mais pourtant cinglants (Marguerite), tout bonnement prosaïques (Surface de vente), mais quand même politiques (Fracture Sociale), sa pop post-réaliste, font montre d’une insolence primesautière et de bon aloi. Un premier album solo qui marque posément la résurgence de l’humeur, l’humour café-concert dans la production française, à écouter sous la couette en se disant qu’on est quand même mieux que sous la pluie. Tout est relatif…
A voir :
Une proie facile
Fracture sociale
Sur la surface de vente
{"type":"Banniere-Basse"}