Danseuse grecque installée à Paris, elle chorégraphie l’altérité dans « Margin Release ».
Repérée auprès de Boris Charmatz, du duo Chaignaud/Bengolea ou de Claudia Triozzi, Lenio Kaklea développe aujourd’hui son propre langage chorégraphique. Après l’école nationale d’Athènes, elle finit son cursus au CNDC d’Angers. “J’y ai rencontré Kerem Gelebek avant que les cours ne commencent. Deux étrangers – il est turc – passés par l’apprentissage d’une nouvelle langue.” Les deux interprètes ne font parfois plus qu’un dans Margin Release, “un travail sur les empreintes, une manière de parler de l’intimité d’un couple. L’empreinte en est comme le négatif révélé”.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Pour la prochaine DansFabrik, à Brest, Lenio réunira des femmes chorégraphes grecques. “Je vis depuis dix ans en France mais ce qui se passe dans mon pays d’origine est très intéressant. La Grèce est un laboratoire des mouvements de résistance.” Lenio Kaklea s’y produira en juin, à Athènes : un retour aux sources qui l’enchante.
Margin Release du 22 au 24 mai au Centre Pompidou, Paris IVe, centrepompidou.fr ; le 4 juin au festival Latitudes contemporaines à Roubaix, latitudescontemporaines.com
{"type":"Banniere-Basse"}