Le Brightonien Ed Harcourt, à sa manière un peu brisée et désuette, participe à ce nouvel effort collectif de réhabilition du glorieux songwriting, grand négligé des années électroniques. Un absent avec lequel il faudra désormais compter. Ayant maintenant exploré toutes les possibilités soniques offertes par les outils, ce n’est plus de là que viendra la […]
Le Brightonien Ed Harcourt, à sa manière un peu brisée et désuette, participe à ce nouvel effort collectif de réhabilition du glorieux songwriting, grand négligé des années électroniques. Un absent avec lequel il faudra désormais compter. Ayant maintenant exploré toutes les possibilités soniques offertes par les outils, ce n’est plus de là que viendra la lumière. Du coup, de Tim Hutton à Hafdis Huld, on ne compte plus les défections dans les rangs de l’électronique. Symptomatique de son époque où plus personne ne croit aux églises, Ed Harcourt avoue vénérer avec la même foi Joni Mitchell et les Beastie Boys, At The Drive-In et Chet Baker. Même si ses chansons ne prennent pas forcément en compte ces informations, l’audace de leurs arrangements et leur liberté de ton (le sublime Apple of my eye) prouvent clairement qu’elles ont grandi hors du sérail strict du folk. D’autant plus impressionnant que ce Randy Newman juvénile (22 ans), ce Harry Nilsson bucolique a entièrement produit, arrangé et mixé ce mini-album dont l’élégance et la maturité feront saliver jusqu’à son véritable premier album, en cours de production avec la moitié de Death In Vegas.
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