En attendant le 13 mars, date de sortie du fameux Discovery, Daft Punk nous raconte la genèse de ce disque mutant. Chronique d’un triomphe annoncé, quatrième partie…
Comment Daft Punk a-t-il vécu le succès de Thomas avec Stardust ?
G-M.H : On s’est toujours donné le droit d’avoir nos propres projets, nos propres collaborateurs, nos propres labels. Quand Thomas est en tête de tous les hit-parades avec Music sounds better with you, je pourrais me poser des questions, m’inquiéter. Mais non : ça me fait plaisir.
T.B. : Mon succès avec Stardust, c’est totalement lié avec ce que j’ai fait auparavant avec Daft Punk et Guy-Manuel’ Je le rends indirectement responsable de ce morceau et de son succès. Daft Punk a autant aidé Stardust que l’inverse. Ce succès n’a donc jamais été une menace, mais un réconfort : il s’inscrit, s’intègre dans la logique du groupe.
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Vous possédez l’un et l’autre vos labels, Roulé et Crydamoure. Ces activités parallèles sont-elles nécessaires à la survie de votre couple musical ?
G-M.H : Ça nous permet de sentir que nous ne sommes pas obligés de faire des choses ensemble. Ce n’est en aucun cas un laboratoire d’expérimentation pour Daft Punk, juste un moyen de canaliser nos envies de musiques quand nous ne travaillons pas ensemble. Faire un album de quatorze morceaux tous les quatre ans, c’est fatalement frustrant.
T.B. : Entre les deux labels, il n’y a aucune jalousie, comme il n’y a aucune jalousie entre nous deux. Sur Discovery, tout est signé de nous deux alors que certains morceaux ont plutôt été écrits par moi et d’autres par Guy-Manuel. Ça ne nous intéresse pas de faire la différence, nos goûts sont trop similaires, on sait parfaitement ce qu’on doit garder pour Daft Punk quand nous travaillons chacun de notre côté.
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