Vous avez illégalement téléchargé l’album de Tame Impala ? « C’est bien », explique Kevin Parker.
Certes sans doute pas encore tout à fait à l’abri du besoin financier pour le restant de leurs existences, Kevin Parker et ses Australiens Tame Impala connaissent depuis quelques années un succès leur permettant probablement de considérer les choses sonnantes et trébuchantes de la vie avec un peu plus de distance que d’autres artistes moins platinés.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Interrogé par la BB6 sur les méfaits ou bienfaits de la musique gratuite et du téléchargement légal, Parker a ainsi publiquement expliqué qu’il ne pouvait décemment pas être foncièrement contre la pratique -lui-même, explique-t-il, a téléchargé sans payer un cent beaucoup des albums qui ont fait sa culture.
« Pour moi, ça montre que ce n’est pas vraiment le montant que tu paies ou le fait que tu possèdes un objet physique -ça peut toujours avoir le même effet pour toi » a ainsi expliqué le génial chevelu au micro de Marie Anne Hobbs sur la radio britannique. « Je ne sais pas exactement ce que ça signifie pour les revenus des artistes dans le futur. Evidemment, les artistes ont besoin de gagner des sous et tout ça, mais si tu crées quelque chose de bon, la richesse te trouvera d’une manière ou d’une autre. »
« J’ai téléchargé de la musique illégalement » avoue-t-il aussi. « Tout le monde l’a fait. Personne n’est innocent. Si quelqu’un me dit ‘Hey mec, j’adore ton album, il m’a vraiment aidé pendant une rupture, mais je l’ai téléchargé illégalement’, je dirais quelque chose comme ‘Bien ! C’est bien !’ Peut-être n’avait-il pas d’argent pour le disque, mais s’il l’a écouté et s’il est important dans sa vie, je ne peux rien demander de plus. Je ne veux pas de ses 20 dollars. »
La séquence, en anglais, s’écoute ci-dessous.
{"type":"Banniere-Basse"}