Le Net n’a visiblement pas encore été gagné par la Gainsbarremania. Pas énormément de choses à se mettre sous la dent concernant l’Homme à la tête de chou sur le Web, si ce n’est cette petite collection de sites pratiques, sympathiques ou totalement anecdotiques.
Serge Gainsbourg: The Obscurity of Fame
Une page perso conçue par un internaute hollandais, le très verbeux Bart Plantega. Outre une biographie plutôt drôle (l’a-t-il écrite, l’a-t-il pompée ?), où l’on lira que Gainsbourg avait la tête d’un « abuseur d’absynthe« , notre batave s’est amusé à recenser (en en oubliant bien sûr quelques uns) tous les artistes ou groupes qui ont collaboré avec Gainsbourg, et repris ou samplé certains de ses morceaux. Une liste longue et hétéroclite, dans laquelle on retrouvera entre autres Luscious Jackson, Jimmy Sommerville, Black Grape, Gloria Lasso, Momus et Stereolab.
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Old Skool : Serge Gainsbourg
Un article plutôt amusant écrit par une journaliste anglaise prénommée Claire O’Mahony, et présenté sous forme de questions-réponses. On apprendra dans ce Gainsbourg digest qu’outre-Manche il se traîne encore une réputation de « dirty old perv » (en gros, vieux dégueulasse), qu’il a été le premier numéro 1 des charts anglais à se faire bannir des radios nationales britonnes avec le sulfureux « Je t’aime, moi non plus« , ou encore qu’il était très porté sur la scatologie Allez, Mlle O’Mahony, on se décoince un peu’
Ugu-Ugu
Une des pages Web les plus complètes consacrée à Gainsbourg. Franchement laid (une spéciale dédicace ?), le site concocté par l’archiviste en chef Ugu-Ugu recense la quasi-intégralité de la discographie de l’Homme à la tête de chou, des concerts qu’il a donnés et des B.O. qu’il a composées, et de ses apparitions à la télé et au ciné (où l’on apprend qu’en 1962 il est repéré dans un reportage consacré aux 40 ans de Raymond Devos). Pour les fans absolus, Ugu-Ugu à également ouvert une rubrique dans laquelle il est possible de s’échanger des raretés par e-mail interposé. Bien vu, Ugu-Ugu’
Gainsbourg : DJ Pierre Elitair tribute
La page d’un DJ frappadingue de Gainsbourg, qui trimballe ces soirées hommages à Monsieur Serge un peu partout à travers l’Europe (et visiblement, surtout en Belgique et aux Pays Bas). Pas radin, le batave DJ Pierre Elitair (qui est annoncé sur le site comme un des plus grands gainsbourologue de la planète) nous offre quelques Gainsbourg dance remixes en MP3 qu’on pilonnerait bien au marteau si le numérique ne nous avait pas aujourd’hui contraint à un tel degré de dématérialisation.
Gainsbarre.com
Peut-être pas le plus complet, mais certainement le moins moche des sites dédiés à Gainsbourg. On y trouvera les grands classiques : biographie, bibliographie, liens, aphorismes (un exemple : « Qui promène son chien est au bout de la laisse« ); mais aussi, pour les plus fétichistes, quelques photos du fameux « mur de Gainsbourg » situé au 5 rue Verneuil à Paris (où s’entassaient les hommages à la bombe depuis sa mort), et repeint, au grand dam des gainsbourgmaniaques, en blanc depuis avril dernier.
Tetdechou
Une liste de diffusion spéciale Gainsbourg, encore toute jeune. De quoi partager sa passion pour le gars Serge avec ses autres fans internautes. Et, surtout, ne pas tomber dans l’hagiographie et le politiquement trop correct, puisque comme le souligne l’auteur de cette liste, « il n’est pas interdit de dire du mal?
Et deux sites en friche
D’abord, un premier, fermé depuis trois ans pour d’obscures questions de droits, et que beaucoup de mordus de l’Homme à la tête de chou considéraient comme un must.
Et un second, qui s’annonce lui-même très prometteur malgré une grosse faute d’orthographe (« le site dont vous avez toujours rêvez« ). Patience donc
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