“Inclus le tube Good“, annonce fièrement la pochette, en pleine science-fiction. Un tube où ? Sur Mars ? On a beau chercher, nul pays où se soit imposée l’efficacité de Good ou In the blood. Il y a seulement quelques années, avant le déluge de métal, on se serait pourtant battu pour accueillir ces tubes […]
« Inclus le tube Good« , annonce fièrement la pochette, en pleine science-fiction. Un tube où ? Sur Mars ? On a beau chercher, nul pays où se soit imposée l’efficacité de Good ou In the blood. Il y a seulement quelques années, avant le déluge de métal, on se serait pourtant battu pour accueillir ces tubes apatrides. Les campus-radios en auraient fait l’hymne d’une jeunesse qui portait encore la chemise à carreaux dans le pantalon. Depuis, il y a eu le grand débraillage grunge ; plus de temps à perdre avec ce rock américain sans échardes, pour ces mélodistes trop sages, héritiers des Db’s et du power-pop. Tant pis pour les Connells, pour les Posies, pour Better Than Ezra. Tant pis pour ce Deluxe dont une bonne moitié des chansons pourrait prendre les dernières de REM au bras de fer.
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