James Carr, l?inoubliable interprète du hit soul sixties The Dark End of the street, titre cosigné par Dan Penn et Chips Moman et repris par de nombreux chanteurs parmi lesquels Percy Sledge, s?est éteint à Memphis, sa ville natale, dimanche dernier à l?âge de 58 ans.
Emporté par un cancer, le musicien ? il était également saxophoniste ténor ? laisse derrière lui quelques tubes mineurs (You’ve got my mind messed up ou encore Pouring water on a drowning man, que reprit Elvis Costello) et de pénibles souvenirs aux gérants de son label Goldwax qui, avant de mettre la clé sous la porte en 1969, dut maintes fois regretter d’avoir signé un chanteur terrorisé à l’idée de se produire sur scène.
Disparu de la circulation pendant près de vingt ans, James Carr refit surface en 1990 en même temps que son ancien label pour enregistrer Take it to the limit, album dont on trouvera plusieurs extraits sur 24 Karat soul, compilation consacrée au chanteur à paraître le 23 janvier chez Select-o-Hits.
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